@Pierre
C’est vrai que les salaires grecs étaient très inférieurs à la France, tout comme ceux de la France étaient moins élevés que ceux de l’Allemagne, et encore plus des pays nordiques. Il existe tout de même un rapport entre les salaires et la richesse produite par un pays !
Néanmoins, avant 2000 ; et l’euro qui fut vraiment une planche à billets, la grèce profita plus que tout autre pays européen des subventions, et fut déjà très acharnée à défendre son particularisme méditerranéenne..
Qui se souvient qu’elle s’opposa à l’entrée de l’Espagne et du Portugal, car ces pays allaient la concurrencer sur le marché des fruits et des légumes. Elle reçut donc une subvention encore là de quelques milliards......
Entre 90 et 2000, moi qui a été en Grèce périodiquement entre les années 70 et 90, je peux dire que le pays, repeint par l’Europe, traversée d’autoroutes et de chantiers financés à cent pour cent, n’avait déjà rien à voir avec le pays de zorba le grec des années 60
L’entrée de la Grèce dans l’Europe, c’était inespérée, mais l’entrée de la Grèce dans l’euro, elle tient du miracle.
Là aussi il faut avouer l’habileté des grecs à entretenir des marchés fumeux d’armement en contrepartie. Ils pointent maintenant la responsabilité de ceux qui les ont laissé rentrer, et leur ont prêté s’en tenir compte de leurs moyens ( mais ils oublient de préciser que les comptes étaient truqués, et les chiffres faux)
L’euroscepticisme exista partout en Europe, sauf en Grèce..
.le début des années 2000 fut vraiment des années d’euphorie, et de crédit à tout va, basé sur une économie totalement bidonnée.
Quand la réalité du déficit de plus de 10% fut avoué par le ministre des finances à Bruxelles, alors que les experts fronçaient déjà les sourcils en pensant qu’il était de 4% il fallut déjà sauver le soldat grec. Des milliards de dettes bancaires privées, furent rachetées par les états, pour éviter la banqueroute. La dette fut déjà amendée ( là aussi je n’ai plus les chiffres mais ils sont considérables, et vous pouvez trouvez facilement les liens).
Alors que faire maintenant.
En tout cas ne pas considérer le combat des gentils grecs contre les méchants apparattckis.
La Grèce a besoin de nouveau de 7 milliards, afin de faire face à ses mensualités, payer ses fonctionnaires...On en sortira pas...Elle ne produit simplement pas la richesse qu’elle dépense. Qu’on arrête de nous sortir cette histoire d’intérêts exorbitants payés aux actionnaires. Encore une défausse, car ces quelques milliards ne représentent qu’une goutte d’eau dans le crédit qui reste lui impayé, et qui est insolvable. C’est comme si votre banque vous avait filé 400 millions pour acheter une maison, et que vous gueuliez conttre les intérets à 5% , oubliant que depuis 20 ans vous n’avez pas réglé la moindre mensualité du crédit.
La sortie me semble la meilleure solution pour les européens, comme pour les grecs, à tous niveaux de compréhension du problème, même si l’ardoise est lourde