Que sont devenus les meneurs de mai
68 ?
Des assis.
Des notables.
Des bourgeois.
Les meneurs de mai 68 n’ont réussi
qu’une seule chose : leur carrière.
Serge July :
De 1973 à 2006, Serge July dirige le
journal Libération.
Serge July est le principal artisan dans ces années de la
transformation du journal Libération, situé initialement à
l’extrême
gauche, vers ce qu’il décrit par un euphémisme
comme « libéral-libertaire ».
Les principes fondateurs du journal sont
ainsi abandonnés et dès février
1982, les premières
pages de publicité apparaissent dans le journal. July justifie alors
ce reniement des principes initiaux par un éloge opportun de la
publicité : « Non, Libération ne change pas ;
c’est la publicité qui a changé. Elle est un art. On ne sait plus
très bien où commence la culture et où finit la publicité. Sans
elle Libération eût été incomplet ».
Depuis 1993, il fait partie du
club Le Siècle,
comme Laurent
Joffrin, qui lui a succédé à Libération, et Édouard
de Rothschild.
En 2006, Edouard de Rothschild
devient actionnaire de référence de Libération. Serge July
quitte le journal. Il reçoit 500 000 euros d’indemnités de départ.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_July
Jacques Sauvageot :
De 1983
à octobre 2009, il
est directeur de l’école
régionale des beaux-arts de Rennes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Sauvageot
Alain Geismar :
Le 16
octobre 1990,
il est nommé inspecteur
général de l’Éducation nationale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Geismar
Daniel Cohn-Bendit :
Après mai
68, Daniel Cohn-Bendit s’installe à Francfort. Il est successivement
aide-éducateur dans une crèche
autogérée et employé à la librairie Karl-Marx,
mais s’éloigne peu à peu d’une perspective révolutionnaire :
bien qu’ayant jusqu’alors dénoncé les « élections
bourgeoises », il entame une carrière politique. Le 12 juin
1994, il est élu député européen. Il le restera vingt ans sans
interruption, jusqu’en juillet 2014.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Cohn-Bendit