Par définition l’utopie est utopique, à la lecture de cet excellent article je ne pose des questions.
Si je remplace le mot utopie par le mot but, je sauve la définition.
A part un épisode d’une centaine d’années* dont les trente glorieuses ont été le summum, le 1% le plus riche a toujours atteint son but, la croissance des trente glorieuses et deux guerres mondiales qui ont échappées à leur contrôle les ont perturbé. Allez maintenant on rentre le troupeau à la bergerie.
Expérience intéressante la classe moyenne mais pas franchement rentable et en plus elle fait des études qui pour certains permet de voir le monde tel qu’il est, mauvaise pioche. Un retour à la précarité et le libre arbitre saute.
* Essentiellement dû à l’accès à une énergie disponible à l’infini, le charbon mais surtout le pétrole. On s’aperçoit que l’infini est fini, un changement s’impose.
Je réside dans un pays pauvre, pour le riche, comme c’est cool le pauvre, il obéit sans discuter, il est très disponible limite obséquieux, un peu de charité et c’est le pied.
Il y a pas photo pour le riche s’il faut mondialiser quelque chose c’est la pauvreté.
Plus besoin d’excuse de marchés, de croissances, le pauvre n’en a pas besoin il est intellectuellement dans sa castre de pauvre.
La castre de pauvre, venez donc dans un pays pauvre et invitez un pauvre à votre table, vous verrez s’il est à l’aise. Vous donnez une somme d’argent pour améliorer les conditions de vie, ce sera des dépenses de pauvres très entropiques qui ne le feront pas sortir de sa condition de pauvre la plupart du temps. On comprendra que je ne sponsorise que des études et du bien publique.
Autre chose que j’ai vu en vivant dans un pays pauvre c’est que le pauvre qui est exploité exploite plus pauvre que lui, bonjour la solidarité.
Parler de réforme ou de révolution ne marche que s’il y a une majorité qui crève de faim et que dans le lot il y en a qui ont fait des études.
C’est plutôt de révolte qu’on parle, la révolution il faut parfois si ce n’est pas toujours du 1% pour que ça fonctionne.
Oui c’est dégueulasse mais tellement humain, il suffit de regarder en arrière.