@La Dame du Lac
c’est tout à fait normal de se faire insulter sur ce site, dès qu’on défend son pays et dès qu’on défend des principes d’honneur et de loyauté.
Et les trafiquants d’histoire font la loi. Vous avez remarqué : sur des thèmes scientifiques ou techniques, il y a un relatif équilibre, et vous ne vous faites pas huer si vous n’avez pas un avis consensuel, mais dès qu’il s’agit d’histoire, c’est la haine hystérique, et vous n’avez pas le droit de sortir de la doctrine officielle.
Par exemple, la haine des aristocrates, qui n’existe dans aucun autre pays du monde. Tous les autres peuples sont fiers de la place de leur aristocratie dans leur histoire. Les Russes sont fiers et reconnaissants pour le sacrifice de leur aristocratie à Borodino, les Anglais pour le sacrifice de leur aristocratie à Waterloo. Simon Bolivar, qui était un aristocrate, est le héros de la révolution en Amérique du Sud. Ne parlons pas des Japonais (comme a dit Amélie Nothomb : « ce peuple profondément aristocratique, mais qui n’éprouve pas le besoin de le montrer tous les jours »).
En France, il y a cette hystérie égalitariste, entretenue par la république pour masquer ses forfaits:le comité de salut public, la terreur, le génocide de Vendée, la destruction d’une grande partie du patrimoine national, l’assassinat du roi et de la reine de France qui ont entraîné la France dans une guerre contre toute l’Europe, guerre conduisant au rétablissement provisoire de la monarchie, jusqu’à ce que la dictature républicaine soit prête.
Pour masquer son abominable domination, la dictature républicaine utilise son arme de choix : la démagogie égalitariste, qui n’a rien à voir avec la justice. C’est un discours qui flatte les ânes, et la classe politicienne fait le pari que les ânes constituent la majorité de la population, donc il faut maintenir et renforcer ce discours.
Une dernière précision : la démocratie grecque, tant vantée, était en fait la direction collégiale de la cité par l’aristocratie. Elle a d’ailleurs commis des erreurs, comme la mise à mort de Socrate et l’éviction de Thémistocle. Mais elle n’avait strictement rien à voir avec notre calamiteuse « république »