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Commentaire de Corinne Colas

sur Changer d'ère pour entrer dans le temps de la fraternité


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Corinne Colas Corinne Colas 7 mai 2015 10:21

 

"En France IMPOSSIBLE il n’y a qu’à regarder et lire AV !!!"

 

Nous avons deux joues mais ne sommes pas obligés de les tendre l’une après l’autre... Chacun a ses limites !

 

Tous ces échanges parfois (rarement) violents surtout mordants voire très drôles même à nos dépens, il faut savoir les accepter pour ce qu’ils sont : d’abord une volonté de communiquer, c’est plus positif que l’apathie, l’indifférence. Quand le point de vue n’est pas la régurgitation d’un discours convenu, cela nous fait progresser... peut être pas aujourd’hui, demain certainement ! Au vu de toutes les catastrophes et forfaitures diverses auxquelles nous sommes obligés de communier via un écran quelconque mais parfaitement impuissants et désespérés, on ne peut qu’apprécier un article nous invitant à faire la seule chose qui nous est possible : changer nous-mêmes au lieu de le demander aux autres. 

 

Cet article n’est lisse qu’en apparence puisqu’il porte sur un thème difficile car les certitudes nous sécurisent et on a besoin de dire que c’est la faute de l’autre pour justifier en partie nos errements (acceptons de ne pas être parfaits... mais de vouloir essayer d’y tendre, c’est suffisant). Il n’y a qu’ à voir comment le changement climatique est perçu pour s’effrayer du déni. Quelle que soit la cause, il est là pourtant et faut faire avec ! Cependant, on a inventé le capitalisme vert, les droits à polluer et les climato-sceptiques comme solution... 

 

Bref nous n’avons pas le choix de « changer d’ère », nous sommes en plein dedans mais nous le refusons toujours ! 

 

Les politiques manchots et aveugles rêvent de croissance = consommation sur une planète aux ressources limitées, et dont les capacités de régénération sont dépassées. On peut blablater sur la date du pic pétrolier mais déjà là ou pas, de toute façon, cela va nous tomber sur la tête. Le problème, c’est que toute notre société s’est construite là-dessus en peu de temps. Les adorateurs du nucléaire ont leur solution mais l’uranium n’est pas une ressource infinie non plus et couvrir la terre de déchets radioactifs, est-ce une bonne idée ? En outre, le pétrole est nécessaire à l’industrie du nucléaire, on l’oublie trop vite. Il est tout aussi indispensable d’ailleurs à l’agriculture conventionnelle, ce qui signifie que le changement est à terme dans le bio et ses diverses techniques (biodynamie, permaculture, agro foresterie...) cela avec d’autres conséquences positives cette fois. 

La question des énergies renouvelables n’est pas réglée pour autant, nous savons qu’il faudra/qu’il faut réduire notre demande... 

Concernant l’emploi, il est si taxé que l’on ne peut blâmer les entreprises (je ne parle pas des multinationales), taxer plutôt celles qui préfèrent les chaînes automatiques serait une des solutions mais on n’en prendra jamais le chemin dans un contexte de mensonges divers à propos de « la crise » (personnellement je n’entends que ça depuis l’adolescence) qui ne touche pas tout le monde... loin s’en faut ! 

 

A l’origine de tout ça : la volonté de faire de l’argent ! Certains répondront que c’est bien pratique au regard du troc et qu’il ne faut pas le maudire. Aujourd’hui, l’argent est devenu dette, des ordinateurs donnent des ordres à travers le monde que personne ne contrôle, et celui qui est censé dormir sur votre compte peut disparaître en fumée à tout moment, bien qu’il n’existe pas (jeu d’écriture) il appartient d’ailleurs à votre banque dont la devise est : "mutualisons les pertes pas les profits". Quelques chanceux se croyant finauds entassent de l’or en ce moment (extrait avec le sang de pauvres diables) tandis que les banquiers plus au fait des véritables enjeux... préfèrent acheter à tout va partout sur la planète, nos ressources en eau. Surtout continuons à dormir !!!!

Mieux que le troc, le don peut nous remettre sur la bonne voie... Quand on n’attend rien en retour, c’est étonnant mais on reçoit beaucoup... le changement est visible peu à peu de ce côté là (il n’y a qu’à constater la multiplicité des sites en ligne sur ce sujet)... L’égoïsme, la barbarie et autres maux sont bien présents mais essayons de réfléchir au nombre impressionnants d’associations et de bénévoles en tous genres ! Sans ce système de coopération où chacun offre son temps ou ses compétences, le monde se serait déjà écroulé depuis longtemps. Le bien existe aussi !!!! 

 

"le mot rêve et utopie ?"

 

... « idéaliste réaliste » serait un bon départ ! 

 

C’est soit s’entre-tuer soit composer avec nos différences pour les dépasser ! Ce n’est pas un projet irréaliste, les villages s’organisaient ainsi il y a peu encore malgré les chicanes entre les uns et les autres. Il ne s’agit pas de sauver la planète (elle s’en sortira sans nous) mais l’humanité.

 

Des révolutions tranquilles à travers le monde, se multiplient (moins fainéante, j’aurais déjà proposé mon article sur le sujet à Agoravox), certes elles sont en partie contrecarrées par une vision obsolète à laquelle beaucoup s’accrochent encore... 

et alors ? La meilleure façon d’avancer, c’est un pied devant l’autre et il faut bien commencer un jour !

 

La meilleure façon d’avancer paradoxalement (ou plutôt parallèlement), c’est aussi ceci :

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-glande-va-sauver-le-monde-166987

(article pépite)

 

Tiens en parlant de Google, une réflexion qui ne va pas « plaire » aux anciens esclaves de Rome mais intéressante aussi par ce qu’elle provoque :

 

«  Depuis la fin des années 90, les accroissements de productivité et les accroissements de salaires et d’emplois ne sont plus liés. Ce qui signifie que nos pays deviennent plus riches, que nos entreprises gagnent en efficacité, mais que nous ne créons pas plus d’emplois et que globalement nous ne payons pas plus les gens."

13:00 Une conclusion effrayante que l’on peut tirer de tout ça, c’est qu’il faut s’inquiéter du chômage structurel. Ce qui m’inquiète le plus, c’est un autre scénario catastrophe. Après tout, dans un marché du travail entièrement libre, on pourrait trouver un emploi à presque tout le monde. La dystopie qui me préoccupe est un monde dans lequel une poignée de génie inventent Google et consorts et où le reste d’entre nous est payé à leur faire des massages."

https://www.ted.com/talks/laurie_santos/transcript?language=fr#t-17234


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