@aristide
La mise en perspective historique oblige a constater ceci :
1) En 1941, après la déroute française, sur e continent Européen il ne reste que deux pays refusant de capituler faceva l’axe facsiste : Les Grecs et les Yougoslaves. Les Grecs défont les envahisseurs italiens et entrent en Albanie fasciste.
2) Hitler se porte au secours de Mussolini, démantelant la Yougoslanie en s’appuyant sur les Croates, les Bosniaques et les Alnazis, contre les Serbes orthodoxes.
3) L’élite Serbes orthodoxes a été exterminée par les oustachis en 1942-1944. Le camps d’extermination principal à Jasenovac était dirigé par des moines franscisquains. L’extermination se faisait a l’arme blanche, avec des concours du meilleur égorgeur. Le clergé orthodoxe et les bébé étaient torturé de façon si attroce que Churchill a dit qu’il pensait que ça n’existait que dans les descriptions de l’enfer. 800 000 serbes ont été exterminés.
4) Le monastère d’où venaient ces moines franscisquains fut attaqué à la libération par les partisans communistes et les moines massacrés.
5) Le régime communiste yougoslave a mis le couvercle sur ces exactions (des deux bords) jusqu’a la chute du mur en 1991. Les ossements des orthodoxes jeté des falaises peuvent alors seuleument etre enterrés religieusement. Aussi sec les Catholiques font de Mejugirge un nouveau Lourdes, avec le soutien actif de Jean Paul II. Aucune excuse, aucune reconnaissance de la part du Vatican.
6) Les Allemands en tête, l’OTAN démentèle la fédération Fedération Ypugoslave, reconnaissant les séparatistes, finançant et armant les milices et caricaturant la situation aux yeux de l’opinion. L’Eglise orthodoxe serbe n’a plus du tout d’influence politique. Elle ne joue plus son rôle de conscience nationale, les Serbes, sécularisés par le communisme, traumatisé par le nettoyage ethnique de 1941 ne tendent plus l’autre joue, ils tues pour ne pas être tués. La France les trahi, la Russie est saoule, seuls les Grecs les soutiennent encore. L’OTAN rase la Serbie et lui arrache son coeur spirituel, le Kosovo, ou en grec la Métochè, c’est à dire le domaine monastique. (Le « mont Athos » serbe)
7) En Russie, l’orthodoxie renait. Poutine se dit chrétien et agit de plus en plus comme tel. C’est très net avec la crise de Crimée : pas de mort. Pareil pour l’Ukraine. En dépit des provocations les Russes gardent un sang froid et une maitrise qu’on n’avait pas vu pendant la période soviétique.
Tout ceci pour expliquer que l’Eglise orthodoxe qui a failli disparaitre de la surface de la Terre après guerre, un seul pays échappant au communisme, la Grèce, joue à nouveau à plein son rôle de conscience nationale. Role qui a empeché les pays orthodoxes de mener des guerres offencives, les guerres saintes, de dresser les bûchers.
Aujourd’hui cette conscience bimillénaire autorise Poutine a se positionner dans ses discours comme le défenseur de la raison et des valeurs de la culture chrétienne face à un Occident en pleine faillite morale, economique, sociale et spirituelle.