A Maiboroda
Votre commentaire m’interpelle, il n’est pas courant de trouver sur le site des internautes aussi objectifs . Vous nous renvoyez dos à dos. les dominants et les dominés Soit.
Il ne faut pas croire que nous sommes insensibles à la douleur d’autrui de nos adversaires préférés que furent les pieds noirs. Ils eurent eux aussi nous le reconnaissons leurs douleurs suite à l’arrachement d’une Terre où ils naquirent. Il est normal qu’ils aient du ressentiment. Ce qu’ils ne savent pas c’est que le pouvoir colonial qui s’appuie principalement sur les colons pas sur les besogneux que furent l’immense majorité des européens d’Algérie, pour bloquer toute émancipation et ce faisant il fut sourd à toute revendication pour l’égale dignité.
Nous n’avons rien contre les Europénes d’Algérie en fait des « Algériens » comme nous qui vibrèrent à la même fréquence de la condition difficile des Algériens
Pour le reste ,nous ne sommes pas des ingrats , si je maitrise la langue de Vauvenargues et de Voltaire, si je suis sensible à la « Ballade des Pendus » de Villon, je le dois à mêmes maitres ces Hussards Noirs de la République qui ne ménagèrent dans leur grande majorité aucun effort pour nous sortir de notre misérable condition par le haut, par l’instruction . Je n’oublie pas d’associer dans la même considération tous les médecins surtout ceux de l’Algérie profonde qui ont soigner au nom de l’humanité et d’une façon indifférenciée les Indigènes comme les autres. Ils appliquèrent avec un zèle de bénédiction , la fameuse phrase de Pasteur : « Je ne te demande pas quel est ton nom , mais quelle est ta douleur » . Qu’il en soit mille fois remerciés.
A c*oté d’eux , il y a eu les Bugeaud et les Bigeard les Saint Arnaud et les Aussaresses, les Le Pen et les Rovigo...
Bon vent
Prof.C.E. Chitour