@alinea
De poutine à Obama, je ne veux pas faire de choix entre la lèpre et le choléra. Ces deux types de toute façon se ressemblent assez ; ils aiment le pouvoir plus que les idées, et seraient prêts à vous liquider tout comme moi si demain la politique le grand dessein l’exigeait. Il est de bon ton actuellement de cracher sur l’occident. Je n’ai pas envie de dresser des colliers de fleurs à nos valeurs, mais dans la vision du moins pire, je n’ai pas envie de changer de pays, de me barrer de ’l’autre coté de l’atlantique et encore moins de l’autre coté de la méditerranée, de croiser tous ces réfugiés qui viennent en Europe, un nouvel eldorado pour eux. Si nous ne savons pas ce que c’est l’Europe, et ce que ça veut dire, eux qui n’y ont jamais mis les pieds, en ont une idée suffisante pour affronter la mer et mettre leur vie en péril, un euphémisme.
Malgré toute les horreurs et les injustices, nous sommes un peu comme la suisse du monde. oui, je pèse mes mots. On ne vous arrache pas les yeux dans un commissariat, on n’ampute pas les enfants pour punir les parents. De telles aberrations existent ailleurs. Notre vieille république héritée des lumières est tout de même une réussite qui fait tout de même toujours des envieux, des tentatives de répliques. La mauvaise conscience de l’occident, Et quoi ? On ne va pas mourir sous les commémorations à la sauce hollande, à se taper le cul par terre, les arméniens, les juifs, les blacks l’esclavage. Pourquoi pas demain ne pas se culpabiliser que nos ancêtres aient liquidé l’homme de néantherdal, le premier génocide de l« ’histoire. Ou faut il déposer un bouquet de fleurs construire un monument. Pourtant je suis à fond pour l’histoire, la connaissance, mais arrive un moment où la repentance et ce qu’elle signifie ne veut plus rien dire, sinon d’être le gogo de nouveaux appétits, de nouvelles instrumentalisations....Depuis la nuit des temps, c’est la même valse des empires qui se font et se défont, des règlement de compte, des haines recuites dans la sauce tribale..... »Famille je vous hais !" disait Arthur...Comme il avait raison...Et tort aussi...Chaque vérité à une double face. Au fond,il n’y a que notre humanité et notre conscience pour nous étayer, pour nous aider à marcher.
Reiser, je le connais depuis que gamin j’achetais Pilote. Cabu, Gotlib, Fred, Mandryka, Reiser, ils faisaient tous échos entre eux. Cabu était sage ironique mais si poétique avec son grand duduche. Reiser était déjà le plus violent, le plus critique, toujours limite limite même dans ses années 70 où tout était permis. Le gros dégueulasse actuellement ne serait plus possible.. Je n’ai pas l’intention de faire parler les morts, mais je ne vois pas pourquoi il se serait transformé, qu’ il aurait renoncé à caricaturer la connerie à nous faire bidonner avec le matériel sociologique dont il était friand plus que tout autre. Et les extrémistes religieux, c’aurait été pour lui comme un arbre de noël pour un gosse.
