Réponse au post de @Aldous du 10 mai 2015 de 12h41
Vous n’avez pas compris, je commente le point de vue du christianisme.
C’est pour cela (mais en réalité vous faites plutôt exprès de ne pas comprendre) que j’ai recopié les articles 123 et 61 du catéchisme officiel de l’église catholique.
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l’article 123 débute ainsi : Les chrétiens vénèrent l’Ancien Testament comme VRAIE PAROLE DE DIEU.
Evitez de prendre vos interlocuteurs pour des imbéciles, vous savez très bien que si à la fin de l’article 123 il y a écrit le mot Marcionisme, c’est précisément parce que l’église a rejeté les idées de Marcion, ce dernier affirmant que le dieu de Jésus était un autre dieu que celui dont il est question dans l’ancien testament. Qu’il y ait une ’’ Nouvelle Alliance ’’ de Yahvé avec les hommes
ne change en rien la personnalité de Yahvé.
C’est pour cela que l’apôtre Pierre dit qu’il est bon pour les esclaves d’avoir ’’ des maîtres difficiles’’
et qu’il rajoute : ’’ En effet, quelle gloire quel mérite y a t-il à supporter d’être frappé lorsqu’on a commis des fautes ? Mais si par contre vous supportez la souffrance lorsque vous faites le bien, c’est une chose agréable et une grâce pour Dieu (Yahvé). Car sachez que c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Jésus-Christ aussi à souffert pour vous, vous laissant ainsi un exemple, afin que vous suiviez ses pas.’’ (la bible, nouveau testament, 1 Pierre chapitre 2 versets 18 à 20)
Est-ce à vous que je vais apprendre que dans l’évangile de Matthieu (chapitre 16 verset 18) Jésus a dit à Pierre : ’’ tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise.’’ (?) L’Eglise s’appuie depuis près de 2000 ans sur cette déclaration pour justifier sa légitimité. L’église a donc été bâtie sur un esclavagiste de la pire espèce, dont le psychisme a été possédé par le démon Yahvé, démon qui dans l’ancien testament disait qu’un homme pouvait vendre sa fille comme esclave, et que son maître pouvait la revendre à condition qu’il ne ’’ la vende pas à un peuple étranger.’’
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C’est pour cette raison que le Jésus fabriqué par l’église au moyen de sa petite bible diabolique et trafiquée, peut avoir le comportement que lui attribue l’évangile de Luc :
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— De grande foules faisaient route avec Jésus. Il se retourna et leur dit : ’’ Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut pas être pas être mon disciple. ( Luc, chapitre 14 versets 25 à 27)
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Lorsque vous avez la haine de vous-même, puisqu’il faut haïr ’’ sa propre vie ’’ ainsi qu’une haine constante envers tout les membres de votre famille biologique, on comprend aisément qu’avec un tel niveau de déshumanisation l’on puisse : ’’ vendre sa fille comme esclave ’’
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Vous connaissez ce passage où des disciples de jésus l’informent que des membres de sa famille veulent le voir (ses frères et sa mère) et il leur répond : ’’ celui qui écoute la parole de Dieu, voilà mon frère voilà ma mère ’’.
Car vos vrais parents ne sont pas vos parents biologiques, mais ceux qui appartiennent à la secte chrétienne (par le passé on disait à un prêtre que l’on saluait : ’’ bonjour mon père ’’ )
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C’est pour cela que dans l’évangile de Luc Jésus peut dire que pour le suivre il faut haïr toute sa famille. Ce qui n’a strictement rien d’incompatible avec le fait que ce même Jésus dise qu’il faut aimer son prochain comme soi-même.
Car pour Jésus-Yahvé, le prochain c’est celui qui t’es le plus proche, et celui qui t’es le plus proche, c’est celui qui, comme toi, appartient à la secte du gourou Jésus.
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Voilà pourquoi le Jésus fabriqué par l’église (qui est l’extrême opposé de celui des Evangiles Gnostiques ) peut tenir en toute tranquillité ce genre de propos :
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— Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée.
Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fis ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. (la bible, évangile de Matthieu, chapitre 10 versets 34 à 37)
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Pendant qu’un mouvement est dans sa période révolutionnaire - comme le christianisme et le communisme à leur début - il vise à désunir, à arracher ses adeptes à leurs familles, car ce sont les personnes les plus proches de vous qui ont potentiellement le plus d’influence sur votre personnalité, et qui, donc, peuvent vous détourner du gourou (ou de l’idéologie du parti naissant ) et de sa doctrine mortifère, par les sentiments et l’affection qu’ils peuvent vous manifester.
Cependant, lorsqu’un mouvement atteint ses objectifs révolutionnaires ( qu’il commence a bien s’établir dans la société) comme ce fut le cas du christianisme, ou du communisme par exemple ; il renverse cette situation et tente une nouvelle fois de se servir de la famille comme d’un allié afin de maintenir et d’étendre son pouvoir, en utilisant au passage des minorités qui vont leur servir de boucs émissaires, ou même en créant si besoin des catégories de gens qui n’auraient jamais pensé à exister en tant que groupes sociaux ( en tant que ’’ races ’’ ) comme ce fut le cas avec les homos ; puisque ce ne sont pas les homos qui ont inventé le mot homosexuel : ce mot est apparu en Allemagne il y a environ 200 ans, et il s’est généralisé suite à son introduction dans la langue anglaise par le psychologue Havelock Ellis (un chrétien) en 1897. Une organisation sectaire a besoin de se fabriquer des ennemis, non seulement pour renforcer sa cohésion interne, mais aussi pour montrer à ses adeptes qu’ils appartiennent au camp des ’’ purs ’’, si ce n’est à celui des élus.
Non seulement cette pratique est aussi vieille que le monde, mais on l’observe aussi en étudiant la manière dont se forment des groupes au sein d’une communauté de singes appartenant pourtant à la même espèce. L’objectif reste toujours le même : obtenir et conserver le pouvoir, en divisant pour mieux régner.