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Commentaire de morice

sur Avec Netanyahou, la terreur a de beaux yeux


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morice morice 10 mai 2015 17:30


Evidement le sieur Morice dont la réputation n’est plus à faire sur ce site va prendre bien soin de déformer l’information pour accuser toute la société israélienne de nazisme


c’est quoi ma « réputation » ????

votre voisin, sinon vous m’aviez à l’époque taxé d’antisémitisme : vous oseriez recommencer ; le fasciste pro-israël ?

rien n’a été fait pour empêcher l’intégration des jeunes nazis dans l’armée, sous prétexte de rachat de leurs fautes. On en voit le résultat aujourd’hui...


et celle là ?...
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/12/28/israel-six-juifs-extremistes-arretes-pour-l-attaque-d-une-base-militaire_1623402_3218.html

Les dirigeants israéliens, à commencer par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, se sont engagés à réprimer sévèrement ces agressions et exactions, qui ont jusqu’ici bénéficié d’une quasi-impunité


vous l’avez vu où, cette « répression » ?

moi pas.


http://www.lefigaro.fr/debats/2006/11/27/01005-20061127ARTFIG90222-depuis_l_assassinat_de_yitzhak_rabin_en_rien_ne_va_plus_pour_israel.ph p


En Occident, tous les amis sincères d’Israël sont aujourd’hui en droit d’être très inquiets. Depuis l’assassinat, par un extrémiste juif, du premier ministre Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995, l’État hébreu souffre d’un grave déficit de leadership. Il n’y a plus, au sommet, la moindre vision, la moindre stratégie à long terme, la moindre poli­tique capable de dépasser les impératifs électoralistes. Comme le dit le géopoliticien Dominique Moïsi, Israël est un pays où le peuple est à l’évidence devenu bien meilleur que ses élites politico-militaires.

Reprenons les faits politiques de la dernière décennie, qui sont autant d’orientations stratégiques manquées, autant d’occasions perdues pour un avenir meilleur d’Israël. Nul ne pouvait raisonnablement accuser Rabin, le chef d’état-major victorieux de la guerre des Six-Jours (1967), de ne pas être un patriote valeureux, concerné par la sécurité de son pays. Il fut assassiné par un fanatique, manipulé par les milieux de l’extrême droite religieuse, qui avait lancé contre le premier ministre une campagne de dénigrement, l’accusant ouvertement de « trahison ». Son « crime » était d’avoir signé avec Arafat, en septembre 1993, les accords d’Oslo. En échange d’une reconnaissance immédiate de l’État d’Israël par l’OLP, ceux-ci prévoyaient l’établissement progressif d’un État palestinien sur la bande de Gaza et la Cisjordanie, soit sur un territoire représentant 22 % de la superficie de la Palestine mandataire (ex-région ottomane confiée à la Grande-Bretagne en 1922 par mandat de la SDN).

Estimant que la Palestine était dans son intégralité un don de Dieu accordé au peuple juif, les extrémistes religieux israéliens manigancèrent l’élimination de Rabin. Son successeur, Shimon Pérès, manqua l’occasion, fournie par l’émotion populaire consécutive à l’assassinat du premier ministre, de se débarrasser de ces colons religieux qui empoisonnent la vie et détruisent la réputation de l’État hébreu depuis un bon tiers de siècle. Pourquoi n’a-t-il pas aussitôt démantelé les colonies les plus provocatrices - et donc les plus coûteuses en termes de sécurité - comme celle d’Hébron, installée par des illuminés venus d’Amérique en plein milieu de la vie arabe ?

Nétanyahou, le successeur de Pérès, était un opposant notoire au processus d’Oslo. Il ne le poursuivit qu’a minima, juste assez pour ne pas s’aliéner ouvertement l’Administration Clinton. Habile politicien, il sut casser la dynamique de l’esprit d’Oslo, qui voyait des délégations commerciales israélo-palestiniennes sillonner les pays du golfe Persique, et les parlementaires palestiniens créer une « commission d’amitié israélo-palestinienne » (présidée par Marwan Barghouti, aujourd’hui en prison en Israël). En refusant de tendre une main amicale à l’OLP, Nétanyahou ne fit que renforcer les islamistes du Hamas, qui, eux aussi, pensent que la Palestine est un don de Dieu non négociable, accordé bien sûr à l’Oumma des musulmans.

Aujourd’hui, Israël est revenu à une « fermeté » disproportionnée qui ne fait qu’empirer les choses. Les enlèvements d’un soldat par le Hamas à la bordure de Gaza, puis de deux autres par le Hezbollah au nord de la Galilée ont fait perdre ses nerfs à Tsahal, de plus en plus enfermée dans une stratégie de la punition collective. Au lieu de répondre aux timides avances de la Syrie et de l’OLP, le gouvernement intègre en son sein un ministre d’extrême droite. À mesure que le temps passe, la haine envers les Israéliens ne cesse de grandir au sein des populations de ses États voisins. Il est urgent que le mouvement s’inverse, ne serait-ce que pour garantir la survie à long terme d’Israël.

« À mesure que le temps passe, la haine des Israéliens ne cesse de grandir au sein des populations de ses États voisins »`

Un texte de 2007, qui semble plutôt prophétique : israel court tout seul à sa perte, avec pareils abrutis à la tête du pays !


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