Bon, OK, Zay serai « né » protestant et non juif « par son père » (!), et pas « convertit » comme écrit ici, avant de se « convertir » à l’athéisme franc maçon radical socialiste....
Passons même sur ces termes approximatifs et sans grande signification qui émaillent ce papier.
On en revient à l’essentiel. Son rôle historique comme ministre se résume a avoir présenté des projets de réforme que sa majorité elle même a finit par ne même pas discuter à l’assemblée. Sa résistance ? A la fin, il a été assassiné par des miliciens. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Zay#Enfance_et_.C3.A9tudes
Tous cela est fort bien. Parfaitement honorable, et partagé par quelques dizaines de milliers d’autres personnes en France à l’époque. En quoi cela justifie-t-il une reconnaissance nationale au plus haut niveau d’exemplarité ?
Qui ne voit que cet inconnu, hors de quelques cercles partisans, n’est panthéonisé que comme homme de gauche et à la rigueur, ministre de l’éphémère gouvernement de front populaire ?
Qui ne voit que le message envoyé par ce choix est : « il n’y a que les intentions qui comptent... » (enfin, nos intentions...)
Comme Jaurès, comme Mendes-France, comme la plupart des « grandes figures » que les gauches veulent nous imposer en exemple, on parle de gens qui sont resté dans les « intentions », mais dont les réalisations concrètes sont rares.
Ce déménagement de sépulture sonne comme une revendication ou un aveu : faites ce que nous disons, pas ce que nous faisons. Un résumé des postures de gauche ?