Dès lors qu’on observe une « atonie de la demande » (de produits matérialistes) et une baisse des demandes d’emploi,
de deux choses l’une :
1) - ou bien c’est globalement néfaste pour tous et chacun (sur le plan des désirs individuels à court terme ?)
2) - ou bien cela va au contraire dans le sens, profitable à tous et à chacun, d’un ré-équilibrage à long terme des efforts de productions matérialistes (cf problèmes écologiques et sociaux) !
Comment, dans les populations est répartie l’atonie de la demande ? :
- privation vitale pour les défavorisés ?
... contre renoncement à du superflu chez les dominants ?
à qui s’adresse la demande d’emploi ?
- à des nécessiteux peu susceptibles de bénéficier des conditions de stabilité professionnelle nécessaires aux spécialisations requises par la robotique ?
- ou plutôt à ceux qui ont pu investir dans des études approfondies ou qui plus tard ont déjà acquis de l’expérience professionnelle parce qu’ils ne manquent de rien de vital (y compris socialement) ?
Quand la ’valeur’ matérialiste perd de sa pertinence, c’est sans doute que d’autres valeurs (plus humaines) sont à revaloriser.
N’oublions pas que le régime communiste chinois est bel et bien toujours en place, et qu’il a de longue date tracé son plan de route prospectif :
après l’actuel phase de rattrapage économique sur l’Occident, pourrait bien finir par revenir là-bas un recentrage communiste (sans doute plus en douceur qu’au temps de leur ’révolution culturelle’, vu qu’ils auront ’démocratisé’ dans leur population la prétention’ à devenir bien davantage ’intellectuels’ ).
Face à l’idéologie communiste, que nous restera-il alors, nous les Occidentaux, comme ’valeurs’ d’exemple ?