Les syndicats ne sont pas innocents dans l’augmentation des inégalités sociales en France. Pendant de nombreuses décennies, les revendications salariales se limitaient à une augmentation en pourcentage des salaires , de tous les salaires. Mais le bénéfice était extrêmement différent pour un employé au SMIC et un salarié de la catégorie Cadre par exemple. Le résultat est que la classe sociale des employés s’est distendue et qu’au bout du bout, les salariés ont peut être eu le ras le bol de se faire utiliser et les intérêts communs se sont dilués.
Les syndicats vous ont expliqué à longueur de discours, qu’il fallait soutenir les revendications dans les grandes entreprises ou dans la fonction publique, parce qu’ensuite cela bénéficierait à tous le salariat par une sorte de porosité merveilleuse. Mais personne n’a jamais vu les situations privilégiées d’un salarié d’EDF par exemple (très riche comité d’entreprise, participation, bon vacances, Primes diverses et tout le toutim... ) se diffuser ensuite dans l’économie sociale globale.
Et plus ça va aller, plus ce sera compliqué dans la période difficile qui s’est ouverte, que l’on appelle la crise. Les revendications seront de plus en différentes. Les syndicats auront a faire face à deux types de revendications ; Celles des bas salaires, contre le chômage et la précarité et celle des salariés plus nantis contre l’austérité et la perte des privilèges acquis.
Le syndicalisme « à la papa » est mort. !! mais les associations actuelles demeureront puisqu’elles sont subventionnées et que des places sont réservées à leurs représentants dans par exemple les Comité Economiques et sociaux et autres institutions publiques ou para publiques.