Le néolibéralisme d’état est
probablement en train de renoncer à l’instruction pour tous.
Les programmes deviennent de plus en
plus incohérents en effleurant beaucoup de choses mais en
approfondissant rien dans la plupart des disciplines et comme la
culture est ce qu’il reste quand on a tout oublié, on peut être
certain que l’on va en former des générations d’incultes.
Je ne parlerais pas de l’histoire qui subit depuis longtemps le jeu de massacre(dans le but peut-être de
nous faire perdre notre identité et nous plonger dans la
mondialisation ?) mais venons en maths qui étaient encore, il y a un
peu plus de 20 ans , l’excellence de la France.
Dans cette matière les ambitions
semblent de plus en plus restreintes et les démonstrations en
géométrie sont de plus en plus sommaires en classe de 4ème et
3ème.
Mon fils étant actuellement en classe
de seconde, je peux constater l’ampleur du massacre au lycée.
Voici quelques exemples de disparitions qui
constituaient pourtant des parties substantielles du programme de seconde dans
les années 80 :
- Les équations du second degré ne sont
plus abordées des façon systématique. Cela sert pourtant à la
résolution de nombreux problèmes physiques et économiques.
- Les paraboles et les hyperboles le ne
sont plus étudiées de manière approfondie, encore moins les changements de repères. C’est
pourtant grâce aux paraboles que l’on concentre l’ énergie
lumineuse et les ondes électromagnétiques. C’est aussi une
trajectoire parabolique que suit un ballon ou tout autre objet que
l’on lance en l’air.
- Les suites géométriques ne sont plus
abordées non plus. Peut-être qu’on ne souhaite pas que les jeunes
comprennent trop vite comment fonctionnent les intérêts bancaires ?
- Les barycentres ne sont plus abordées
non plus. C’est pourtant la base pour le calcul des centres de
gravité et la mécanique en physique.
Une partie du programme de seconde
s’attache à aborder des notions que l’on voyait au collège comme
les vecteurs. Evidemment le produit scalaire ne figure plus au
programme comme il y était jadis...
J’en ai sans doute oublié mais nos
spécialistes des sciences de l’ éducation nous soutiendront
mordicus que le niveau ne baisse pas !