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Commentaire de Elliot

sur Louis XVI, Louis XVII, grandeur et tragédie du roman national


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Elliot Elliot 24 mai 2015 13:49

Dans le concept de roman national, il y a roman et, par définition, un roman reste un roman, c’est-à-dire, dans ce cas-ci en l’occurrence, une geste épique avec toutes les approximations qui peuvent faire rêver comme fait rêver l’utopie.

Il ne faut pas oublier que cette manière d’enseigner l’histoire eut pour but de forger l’unité nationale entre les différentes communautés ( ethnies ) qui peuplaient la France.
Jeanne D’Arc fut canonisée par le Vatican et sanctifiée par le république en signe de réconciliation nationale après les années de polémiques entre catholiques et anticléricaux rabiques.

Elle devint une sainte laïque sans aucun égard pour la réalité historique ( un peu moins glamour que la légende veut le faire entendre ).

Elle devint aussi le symbole du patriotisme voire du nationalisme militant à une époque où se mettaient en place tous les ingrédients qui allaient déboucher sur la première guerre mondiale.

Aujourd’hui la composition de la société française a subi une nouvelle et profonde mutation qu’on en soit ou non satisfait.
Si l’on considère qu’il faut enseigner l’histoire comme un roman national, ce roman doit prendre en compte les nouvelles sensibilités afin que tout le monde se sente concerné et que personne n’ait l’impression d’être mis au ban de l’histoire.

Cela impose la refondation du mythe et de renouer avec la mystique chère à Péguy et, partant, de s’éloigner si nécessaire de la vérité historique donc de l’objectivité. 


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