Bonjour @gogoRat
« La liberté d’expression nuit à la liberté d’expression »... disais-je dans
le commentaire précédent. S’il faut prendre en considération la liberté
d’expression et les propos utilisés au travers de l’univers du Web, ce système
de doléances, pourtant démocratique, mettrait, paradoxalement, fin à la
démocratie. Toutefois, j’ignore ce que cela pourrait produire dans une société «
émocratique. »
Notez au passage que j’accepte démocratiquement votre subtil détournement de
propos. Je deviens dès lors, par le biais de mon Avatar, porteur des vôtres
(profitez-en, car ce n’est pas tous les jours que cela arrive dans les
dictatures locales du Web) cela étant dit, nous pouvons poursuivre cette
réflexion.
Le système de doléances, dont vous nous proposez le sujet, se formulent aujourd’hui par
des pétitions signées par des milliers de personnes voulant « agir » ou « réagir
». Cela veut dire que ces personnes s’engagent et ont cette volonté d’agir de
façon binaire dans le « pour » ou le « contre » d’une cause (une loi). Le
système politique étant ce qu’il est, la population va choisir de mettre en
place des personnes qui vont créer, modifier et remettre en place des lois.
C’est comme chez Darty, il s’agit d’un « contrat de confiance » sauf, qu’il n’y
a pas de SAV. Lorsque le/la candidat(e) est élu(e), c’est un « contrat de
confiance » en CDD. D’après ce que j’essaye de comprendre, ce système de
doléances serait un référendum en lecture continue dont l’argument principal
serait une enchère de points octroyés par les citoyens ?
Les élections sont une vitrine de l’engagement personnel, l’abstention n’est
pas anodine. Cela signifie que les non-votants se sentent impuissants devant la
machine politique. « De toute façon, en sachant ce qu’on sait et en voyant ce
qu’on voit médiatiquement, qu’importe l’élu(e), cela ne changera rien à notre
petite vie. » Se disent-ils... (peut-être.) L’esprit critique populaire étant ce
qu’il est envers les politiciens et les politiciennes, croyez-vous que la
population aurait une quelconque confiance en ce système de doléances ? Je vous
suggère une campagne d’information et de communication ainsi qu’un sondage
auprès de la population. Ce sondage, appuyé par une bonne communication,
donnerait une dimension réelle à votre projet auprès des citoyens. Cela dit, en
autre critique constructive, je vous suggère également de vulgariser votre
projet, afin que celui-ci soit accessible et compréhensible par le plus grand
nombre de personnes. Simplicité = Efficacité.
À titre d’information : « La liberté d’expression nuit à la liberté
d’expression. » C’est-à-dire : dans la théorie de la relativité du flux
continuel du Web, l’espérance de vie d’un article, d’un commentaire ou d’un
statut diffusé sur les réseaux sociaux n’est que de trois jours. (selon
l’intérêt du sujet) si ces propos ne sont pas rediffusés, partagés ou
entretenus, le développement de notre conversation sera absorbé par ce flux
d’expression perpétuel au travers de l’univers du Web. La question est la
suivante : notre conversation, au travers de nos commentaires, serait-elle
intéressante pour d’autres intervenants ou d’autres lecteurs ? En d’autres mots,
devons-nous poursuivre ce développement, l’alimenter, le partager et le diffuser
?