Bonjour @gogoRat
Il ne fait aucun doute que ce concept de doléances part d’une bonne
intention, toutefois, certains éléments dans l’architecture de ce concept me
sautent aux yeux. Voici une critique qui se veut constructive et à votre
service.
Deux points, deux failles ? Il faut avoir l’esprit perfide afin de ne pas
se laisser surprendre par l’imprévisible, dirais-je, sournoisement. Les
paramètres d’entrée et le taux de participation à ce cahier de doléances
seraient-ils des points faibles ?
1 — Le taux de participation.
En consultant à nouveau votre arbre descriptif « Doléances », le premier mot
qui me vient à l’esprit est : complexité. Bien que je puisse comprendre ce
principe dans les grandes lignes, je m’interroge sur l’accessibilité citoyenne
de cet outil. Pensez-vous qu’il soit utilisable et facilement compréhensible par
Monsieur et Madame « tout le monde » ? Le nombre de participants serait-il
filtré par les connaissances et les aptitudes individuelles ?
2 — Les paramètres d’entrée.
Nous ne vivons pas au pays des gens heureux, là, où tout le monde est gentil.
L’Homme possède en lui cet instinct naturel de vouloir maîtriser ce qui ne l’est
pas, ceci, afin de se l’approprier et de s’en servir. Si l’Homme ne peut
maîtrise cette chose, il détruira celle-ci afin que cela ne puisse pas devenir une menace pour lui-même. Ce concept collaboratif ne serait-il pas facilement manipulable,
influençable autrement dit, pourrait-il être détourné de sa fonction initiale ?
Ce cahier de doléances pourrait devenir un outil précieux pour l’une ou
l’autre couleur politique. Il se pourrait également que cet outil soit détourné
de son principe fondamental en devenant un outil de propagande au service d’un
mouvement communautaire. « L’union fait la force » et dans ces conditions, les
avatars (anonymes possédant une idéologie commune) pourraient s’approprier ce
cahier de doléances afin que celui-ci devienne la référence et tronquer ce «
désir » des citoyens.
Quelles seraient les garanties de fiabilité et de sécurité de ce système
?
Comment faciliter l’accès (lectures et participations) à ce cahier de
doléances aux personnes n’ayant aucune aptitude en informatique ?