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Commentaire de Philippe VERGNES

sur L'instrument majeur du pervers narcissique : la parole


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Philippe VERGNES 2 juin 2015 07:16

@ PIPO, bonjour,


Pas de quoi. Avec plaisir !

« Finalement avec cette idée de désintégration positive, je vais devoir aller remercier aussi mes PN. » smiley

Lorsque l’on a suffisamment de recul pour porter un tel regard sur les p.n., c’est ainsi que l’on voit les choses, d’où le fait qu’on ne peut plus que les plaindre et non pas les détester, car ils savent ni peuvent avoir conscience de se qu’il rate.

Une petite citation pourra peut-être vous permettre de mieux comprendre de quoi il retourne. Elle est extraite du Livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché qui raconte l’éveil spirituel de l’un des plus grand maître de tous les temps du Tibet :

"Patrul Rinpoché accomplissait depuis un certain temps une pratique avancée de yoga et de visualisation mais il ne progressait plus, aucun des mandalas des déités ne lui apparaissant clairement à l’esprit. Un jour, il rencontra Do Khyentsé assis devant un feu qu’il avait allumé en plein air, en train de boire du thé. Il est d’usage au Tibet, de se prosterner en signe de respect dès que l’on aperçoit un maître pour lequel on éprouve une grande dévotion. Comme Patrul Rinpoché commençait à se prosterner de loin, Do Khyentsé l’aperçut et grogna d’une voix menaçante : « Hé, vieux chien, approche un peu par ici si tu l’oses ! » Do Khyentsé était un maître très impressionnant. Avec ses longs cheveux, sa tenue extravagante et sa passion pour les chevaux pur-sang, il ressemblait à un samouraï. Comme Patrul Rinpoché continuait de se prosterner en s’approchant, Do Khyentsé, tout en l’injuriant copieusement, se mit à lui jeter des cailloux, puis bientôt des pierres de plus en plus grosses. Quant il l’eut à sa portée, il le frappa si violemment qu’il en perdit connaissance. Lorsque Patrul Rinpoché revint à lui, il se trouvait dans un état de conscience complètement modifié. Les mandalas qu’il s’était tant efforcé de visualiser se manifestaient spontanément devant lui. Chacune des injures et des insultes de Do Khyentsé avait détruit les derniers vestiges de son esprit conceptuel, et chaque pierre qui l’avait frappé avait ouvert les centres d’énergie et les canaux subtils de son corps. Pendant deux semaines merveilleuses, les visions des mandalas ne le quittèrent pas."

C’est bien connu, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. smiley

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