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Commentaire de Layly Victor

sur « Podemos » en Espagne, « Syriza » en Grèce. Et en France, QUOI ?


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Layly Victor Layly Victor 4 juin 2015 14:40

Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme, c’est exactement le contraire.
La profondeur de cette pensée est parfaitement illustrée dans le système de la « lutte des classes » génialement mis au point par la caste dominante.
Il y a la classe dominante, pas besoin d’en parler, n ne la connaît que trop : rien n’est trop beau, et on nous met en permanence en position de témoins de ses fastes, comme par exemple au festival du film politique de gauche de Cannes.
Et il y a les classes dites laborieuses (faire appel à ce terme résume déjà toute l’histoire). Pour elles, la bourgeoisie a concocté une direction idéologique protéiforme aux petits oignons : PS, PC, EELV les verts, UMP, FN, Front de gauche, Mélenchon, Besancenot, Grillo, etc
Plus un concept clivant, gauche-droite, et une règle unique, la démocratie. La démocratie, c’est l’obligation faite aux politiques de mentir aux électeurs à intervalles réguliers. Et on balance les journaleux et autres Victor dans le grand bain pour faire croire que « c’est vachement important ».

Donc, dans ce système de « lutte des classes », une partie de la bourgeoisie (j’oubliais Bové) se contente d’une existence douillette mais sans risque pour assurer le « management » du troupeau. Comment croyez vous qu’un Mélenchon puiisse se permettre de n’avoir jamais travaillé de sa vie ?
(Bové, je ne sais pas, il y a des photos où on le voit sur un tracteur). Ne serait-ce pas sur le dos des« classes laborieuses » qu’ils dirigent ?

Monsieur Victor, vous savez très bien que ce sont les banquiers qui possèdent l’argent, et que ni Syriza, ni Podemos, malgré notre sympathie, n’y peuvent rien. C’est comme si vous êtes surendetté et que vous allez voir le banquier : « putain, mec, j’ai plus de sous ». Vous allez voire ce qu’il va vous répondre.
Il faut que les peuples redeviennent propriétaires de leur argent. Comment ?
Abandonner immédiatement le système de la « lutte des classes » (qui existe réellement, c’est du système poitique dont je parle) et le clivage gauche-droite.
S’attacher à la grandeur du pays et à sa fierté
Travailler, apprendre, faire des efforts, rechercher la justice.

C’est plus facile à dire qu’à faire. Mais, au moins, ne faisons pas de démagogie.


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