La France est entourée de pays francophones ( suisse et Belgique) qui n’ont aucune envie de fusionner avec notre pays, et on les comprend, vu son centralisme et son arrogance ! Ce n’est donc pas la langue qui crée la nation. Ce qui crée une nation, ce sont des intérêts, un pacte, une histoire, des valeurs communes. Qu’une rupture intervienne, dans la distribution, et les échanges, et le ciment risque de disparaître.
Ce ne sont pas l’addition de cultures différentes et de richesses, qui sont un danger, bien au contraire, mais la bêtise, l’ignorance, sous toutes ces formes, qui mènent au dogmatisme, à la peur, et au repli.
L’inculture, donc, voilà le danger ! Les clichés, les raccourcis, les vues toutes faites, s’en réfléchir....
Dire que le breton ou l’occitan seraient une menace, mais c’est une farce !
Nous parlons tous ici et écrivons en français, une langue que nous aimons, pour sa richesse. C’est cette langue que Montaigne privilégia pour écrire ses essais, alors qu’elle était toute neuve, balbutiante. Il la préféra au latin, qui était la langue des clercs, et qu’il maîtrisait parfaitement, afin d’être compris du plus grand nombre.
Ca ne l’empêcha pas de garder son latin, ni son Occitan, pour discuter avec les gens de son village et de sa région.
Et c’est sans doute, là, une des clés de son intelligence et de son ouverture