• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de philouie

sur La nouvelle rhétorique des médias : Le complotisme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

philouie 9 juin 2015 09:41

@franc
Non, même si l’on peut apercevoir des traces d’accrochages sur le parechoc avant droit de la C3, il n’y a rien qui corresponde à une percussion qui aurait blessé la conductrice du Touran. La différence de poids entre les véhicule renforce cette thèse.
Comme je l’ai dit, il ne s’agit pas d’apporter des preuves, ceci étant le rôle du juge, mais de pointer les dissonances.
Celles-ci étant une parmi de nombreuse.
Autre exemple : y a-t-il eu une course poursuite pour aboutir à l’imprimerie de Dammartin ?

voici les propos du procureur
ce que résume wikipédia par :

Une course-poursuite s’engage entre les gendarmes et les deux suspects sur la RN2. Vers 8 h 30, ils se retranchent dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële108. L’imprimerie est rapidement encerclée par les forces de l’ordre. Le GIGN, appuyé par le RAID, mène des négociations avec les deux hommes qui se seraient dits prêts à mourir en martyrs selon le député Yves Albarello présent dans le poste de commande de crise

ce qui infirmé par le gérant de l’imprimerie qui déclare

L’homme se force donc à rester calme, les trois hommes se parlent, presque sereinement. "On est resté une heure à discuter, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprise, j’ai vécu une scène assez incroyable puisque je leur ai offert le café, puisqu’ils m’ont dit ‘Ne vous inquiétez pas, appelez la gendarmerie, ça va se terminer maintenant’« . Michel appelle donc les forces de l’ordre et les prévient qu’il est maintenu en otage.  »Ils n’ont jamais été agressifs. Quand ils sont descendus une première fois avec moi, parce que j’ai mon fournisseur qui est venu, je leur ai dit ‘Laissez partir le fournisseur, il n’y est pour rien’, ils m‘ont dit ‘Pas de problème, on va descendre, on va le faire partir’. C’est ce qu’on a fait, il est parti. Là les gendarmes sont arrivés et ils leur ont même dit ‘Fais signe de pas tirer tout de suite’, parce que j’étais là. Après ils sont descendus et ils ont tiré", a encore indiqué le patron.

On y apprend que le gérant a appelé les gendarmes et qu’ils ne sont venu qu’après.

de même par les gendarmes eux-mêmes :

Le gérant d’une imprimerie vient d’appeler les forces de l’ordre pour dire que les frères Kouachi se trouvent dans son entreprise.

La présence du fournisseur dont parle le gérant avant l’arrivée de la gendarmerie est confirmé là

Donc que conclure ?
On a une histoire logique de course poursuite qui se termine dans une imprimerie, qui se transforme à l’examen en une rédition sans motif, au point que les terroristes sont obligés d’appeler eux-mêmes la police pour qu’ils viennent les tuer.
Est-ce crédible ?
Non.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès