@olivier cabanel
Vous n’êtes pas du tout qualifié pour savoir qui est compétent réellement dans le domaine du nucléaire qui est particulièrement complexe entre phénomènes physiques, technologie, problématique générale qui inclut la sûreté bien entendu et autres... Victor Layly est particulièrement compétent comme d’autres anciens qui font entendre leurs voix.
Et il est particulièrement idiot de citer l’action auprès des parlementaires comme un échec parce que c’est précisément le contraire.
Ainsi on a vu Julien Aubert dire enfin la vérité lors des débats à l’Assemblée nationale sur les retards de l’EPR de Flamanville. Ces retards sont dus aux actions dilatoires de la sûreté nucléaire. Il ne s’agit pas de nier le rôle nécessaire de la sûreté, mais de dénoncer des positions outrancières délibérées pour retarder le chantier.
Voilà ce que Julien Aubert a dit :
" « Deuxièmement, AREVA souffre de l’explosion du coût de l’EPR de Flamanville, ce dont vos amis écologistes aiment faire
état pour justifier la sortie du nucléaire.
Mais
comment ne pas reconnaître que ce dérapage financier résulte de dix ans de
surenchère sécuritaire sur le nucléaire de la part de ces mêmes écologistes –
le fameux Minitel vert ? [C’est une allusion à la déclaration profondément imbécile de Denis Baupin qui avait, plus tôt,
comparé la défense de l’EPR à un
retour au minitel] "
Que l’on dise enfin qu’il existe au sein de l’ASN et à l’IRSN une mouvance anti nucléaire qui impose des positions et des procédures, clarifie bien les choses. Et ennuie les personnes concernées.
La cuve de l’EPR a été forgée avant 2005. Elle ne s’est pas retrouvée montée sur le site sans que l’ASN d’une manière ou d’une autre n’ait été d’accord.
On voit que d’une manière générale ce ne sont pas les délais de fabrication qui plombent le chantier.
Dans la ligne Denis Baupin, c’est à dire une nullité suffisante et méprisante, les responsables de l’ASN ont cru qu’ils pouvaient sans conséquences impliquer les chinois dans leurs manœuvres.
C’est un effet boomerang à un moment où les responsables politiques perçoivent que l’abandon de notre nucléaire met notre pays au bord du gouffre.