L’auteur déclare : ’’pour qu’il y ait mensonge, il faut que l’affirmation soit contraire à la vérité ET que cette affirmation soit faite dans l’intention de tromper’’
Et pour se justifier il cite le cas de l’enfant qui déclare que Benjamin Harrison était un
président des États-Unis : il n’est pas nécessaire d’entrer dans une
recherche de motivations pour s’apercevoir que l’enfant ne ment pas ; il est
clair qu’il commet une erreur.
Plus loin on lit : ’’Par souci de simplicité, nous pouvons distinguer six mobiles qui
favorisent l’émergence d’un mensonge : 1. la bienveillance, 2. le
confort, 3. la sympathie, 4. les gains (narcissique et/ou matériel), 5.
l’irresponsabilité, et 6. le plaisir.’’
Où donc est l’intention de tromper dans les mobiles 1 et 3 et 5 ? Alors : mensonges ou pas mensonges ?
Pour enfoncer le clou, l’auteur écrit encore : ’’qu’en est-il lorsque nous sommes confrontés à des mensonges
pathologiques tels que ceux des psychopathes qui peuvent « mentir en
toute bonne foi »’’ Quoi ?! ’’Mentir en toute bonne foi’’ ? ! Aie ! ça fout par terre la définition de l’auteur !
Et je me dis que ce discours que j’ai lu ci-dessus est un énoncé paradoxal à l’issue duquel, si on s’est laissé prendre, on en connait encore moins sur le sujet.
Non, ne me faites pas dire que c’est une entreprise de décervelage : grand merci, l’auteur ne s’adresse qu’à des gens intelligents !