En lisant, en subissant plutôt les articles de monsieur Cabanel on comprend sa dévotion envers le Canard enchaîné, journal qui distille des informations que l’on laisse filtrer à dessein, Le Monde, Libé sans doute, quotidiens manipulateurs en perte de vitesse, publications d’un anti nucléaire primaire. Avec sa référence absolue qui est Greenpeace, il bâtit ses articles et développe ses arguments avec le catalogue complet fourni par ces médias.
C’est pour cela qu’il a du mal à comprendre ce qui se passe sur l’affaire des couvercle et fond de cuve des EPR de Flamanville et Taishan.
Les lettres des anciens, attaquant avant tout sur le plan technique mais ne se gênant pas pour dire qu’il y a une mouvance anti nucléaire active à l’ASN et à l’IRSN, ce qui devrait réjouir monsieur Cabanel et ses fans, ont fait très mal.
D’habitude ce courrier serait mis au panier direct, mais il y a une dimension que monsieur Chevet a négligée. Les chinois sont impliqués et il est obligatoire qu’ils soient informés de cette mise en cause de l’ASN. Et qu’ils demandent des comptes, tout en prenant l’avis de leurs propres spécialistes.
L’inconvénient de nommer un porte valise à un poste de responsabilité est qu’au moment où il faut assumer une manœuvre exposée, il n’y a plus personne. Et les gens du dessus récoltent l’affaire et les problèmes.
Visiblement les chinois ont été rassurés puisqu’ils demandent à l’EDF de participer au niveau industriel au projet d’EPR Britanniques.
Le fait d’avoir suscité l’ire de Denis Baupin est particulièrement réjouissant.