@ elpepe, bonjour,
Je ne suis pas sûr de vous suivre dans votre raisonnement, toutefois je reconnais un certain intérêt à votre point de vue même si je ne l’adopte pas.
Par contre, si la vérité est un absolu (mot que j’avais initialement écrit dans mon article puis que j’ai remplacé par « idéal ») et qu’en tant que tel difficile, voire quasi impossible à atteindre (ne nous leurrons pas), son contraire n’est pas la vérité, mais plutôt la
véracité qui se définit ainsi : «
1. Qualité morale de celui/celle qui ne trompe pas ou qui n’en a pas l’intention ; en partic., qualité de celui/celle qui se garde de l’erreur et s’emploie à l’éviter dans ses paroles ou dans ses écrits. Synon. bonne foi*, exactitude, franchise, sincérité, véridicité. [...] ; 2.a) Caractère de ce qui est conforme à la vérité, à la réalité. Synon. authenticité, exactitude. »
Ainsi, la vertu ne se situe pas dans le fait de toujours dire la vérité (l’erreur est admise), mais qui s’emploie à la rechercher ou a éviter l’erreur servant à couvrir ses mensonges.
Après, sur la nécessité du mensonge pour survivre dans notre société... c’est malheureusement une triste réalité, mais ces « mensonges de survies » sont justement l’un des attributs du mensonge pathologique que nous aborderons dans la suite de ce billet. (Lorsque j’aurais le temps. Pas sûr de pouvoir le trouver en ce moment).
Bonne journée,