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Commentaire de bakerstreet

sur Gaston


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bakerstreet bakerstreet 12 juin 2015 23:58

Bien écrit, Alinea.

 Et en plus on sent qu’il y a de la chair et du cœur autour du gras. 
Un texte que n’aurait pas pu écrire ce type qui s’est envolé sur deux réacteurs avec ses enfants, voir un match de foot pour leur montrer sa puissance imbécile.
Un texte que n’aurait pas pu écrit ce type pervers qui s’est enfermé dans son cockpit baissant le manche à ballet pendant que 200 passagers emmenés à l’abattoir hurlaient !
Des handicapés de la vie ! Nous leur devons les guerres, les boucheries en tous genres !
Mais je parle trop d’avion. Retour au plancher des vaches, justement. Je me souviens du maquignon poussant les vaches hors du camion, s’engouffrant en beuglant désespérant sous les coups portés dans la cour du boucher. 
C’était sur le chemin de l’école. C’est vrai on apprenait beaucoup de choses sur le chemin de l’école. Au moins autant que dedans !
Je compte les gens qui auraient pu écrire ce texte et que j’ai lu. Colette, qui aimait les animaux d’une empathie sincère. Et puis Giono parce qu’il était pacifiste et n’aimait pas non plus la cruauté de la vie.
 Et peut être aussi Marylin après ou avant avoir tourné « les désaxés », cet amour qu’elle porte à l’ouest, à la légende des mustangs et de son bon cow boy au lasso. Sa déception quand elle apprend que les animaux capturés sont envoyés vers la boucherie. 
 


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