@ JL,
Vous pouvez en invoquez au diable, au(x) démon(s), aux grigris, aux formules magiques ou à toutes autres sortes d’imprécations fantasmatiques, il reste un fait immuable : vous pervertissez toutes les citations que vous reproduisez ici lorsque vous parlez de la perversion narcissique.
Racamier n’a jamais prétendu que le pervers narcissique ne recherche pas le pouvoir comme vous l’affirmez péremptoirement. Mes 8 citations dont je communique les liens dans mon message de ce matin
PV 14 juin 10:12 le prouvent. Prétendre le contraire comme vous le faites relève de l’imposture pure et simple. D’autant que la citation (pour une fois exacte après ma correction) de Racamier ci-dessus, se rapporte aux noyaux pervers (collectif et non pas au noyau du pervers individuel) ce qui est fort différent. Cependant, Racamier dit bien :
« ... ce dont il a besoin, c’est [...]
de dominer en coulisse... »
Vous ignorez ce que veut dire
dominer ?
Cela veut dire « avoir la suprématie, exercer une puissance souveraine ». Le pervers a besoin de dominer en coulisse : donc d’avoir la suprématie, d’exercer une puissance souveraine en coulisse. C’est prendre le pouvoir au sens politique du terme sans que l’on puisse savoir véritablement qui dirige. Cela correspond très exactement à la suite politique du moment. Ce que tout le monde conviendra aisément.
Par ailleurs, dans cette citation que vous pervertissez (comme toujours) Racamier ne dit pas que ce n’est pas le pouvoir dont a besoin le noyau pervers : il dit que le noyau pervers ne veut pas prendre explicitement le pouvoir. Ce qu’il serait obliger de faire s’il liquidait tous ses réticents. Vouloir ne se rapporte donc pas au mot pouvoir, mais à cette condition. C’est exactement ce qui se passe au plan de la politique internationale de nos jours.
Ainsi et comme toujours, il y a un divorce total entre ce qui est écrit et ce que vous croyez lire. Plus de 8 citations de Racamier en témoignent.
« La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat. » (Hannaf Arendt, La crise de a culture). Et les fait sont têtus et témoignent toujours de la même chose : vous pervertissez tout ce que vous lisez pour faire rentrer les propos tenus ici ou là dans vos petites cases à vous.
A ce stade, on ne soigne plus : c’est l’internement qui vous attends, mais peut-être est-ce là ce que vous désirez pour ne plus vous sentir seul ? (En fait, je le pense de plus en plus, j’ai déjà rencontré cette situation.)