« Salut à toutes et tous

Le ministre de l’intérieur Cazeneuve ne supporte pas la contestation de sa politique et il s’en est pris hier, avec agressivité, au NPA et aux déclaration d’Olivier Besancenot notamment. Il nous reproche d’instrumentaliser la souffrance des migrants, ce qu’il appelle "un cynisme politique". C’est osé de la part d’un ministre PS qui se comporte exactement de la même manière qu’un Guéant, qu’un Hortefeux, qu’un Sarkozy, qu’un Valls aussi ! Avec le PS ou l’UMP, on a les même cow-boy, les mêmes shérifs, les mêmes excités virils qui se prennent pour les sauveurs de l’ordre.

Sans blague, il est où le cynisme politique ? Que dire de ce gouvernement PS qui continue la politique réactionnaire de la droite ? Hollande avait-il annoncé la couleur pendant sa campagne ? Hollande, Valls et les autres avaient-ils prévenu qu’ils chasseraient les sans-papiers, qu’ils démantèleraient les camps des Roms, qu’ils réprimeraient sauvagement les manifestations sociales ? Sans parler de leur servilité à l’égard des patrons, des riches. Ils avaient dit qu’ils couvriraient bêtement la moindre « bavure » des policiers ? Jusqu’à couvrir le meurtre de Remy Fraisse ou celui de jeunes dans les quartiers populaires alors que tout accuse les forces de police. Le cynisme est bien du côté du PS, de ces politiciens qui ont trompé, menti, manipulé la population, leurs électeurs, leurs militants.

Le PS fait l’inverse de ce qu’il avait (défendu doucement certes) durant sa campagne 2012. Cazeneuve se comporte comme un homme de pouvoir qui méprise le peuple, les gens d’en bas, qui n’a pas de scrupule à écraser ce qui lui résiste. Ce gouvernement, qui cyniquement explique que c’est la seule politique possible, mène en réalité la politique des possédants, au service des possédants contre les pauvres, contre la majorité de la population.

Alors bien sûr que face à ce gouvernement incapable de la moindre humanité ou de la moindre solidarité avec les migrants qui fuient misère et guerre, les militants NPA comme celles et ceux d’autres organisations syndicales, associatives et politiques se retrouveront encore dans la rue à les soutenir, pour que des moyens soient mis pour les accueillir. »
Philippe