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Commentaire de morice

sur Président Poutine au Vatican


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morice morice 18 juin 2015 09:59
« Comment ne pas parler de cette visite historique du président Vladimir Poutine au Vatican ? Ce n’est pas la première fois que le président Poutine rencontre le pape François, mais c’est la première fois dans un contexte aussi explosif. »
 
« Washington et ses alliés accusent ce Président d’être le grand responsable des guerres, particulièrement en Ukraine et au Moyen-Orient. Si nous tenons pour acquis le message que nous livre la presse officielle dont Washington est le maitre d‘œuvre, nous comprendrons que c’est l’Occident qui fait tout pour qu’il n’y ait pas de guerres alors que Poutine ne cesse de menacer d’invasion les pays pacifiques de l’Europe »

ah tiens, le chrétien Fortin devient partisan de l’ex coo Poutine... à oublier ce qu’était le KGB... ce si gentil Poutine selon Fortin....

au fait, Fortin, un petit rappel... pour vous qui semblez avoir la mémoire courte... Andropov, ça vous dit quelque chose aussi ? Et Mehmet Ali Agça ???
https://fr.wikipedia.org/wiki/Iouri_Andropov

Surpris par l’élection du cardinal polonais Wojtyła comme pape le 16 octobre 1978, les dirigeants soviétiques croient à un complot américain orchestré par Zbigniew Brzeziński, le conseiller du président Carter : en effet, dès 1973, le cardinal Wojtila était répertorié par le KGB comme « un danger potentiel principal  »6. Ce sentiment est renforcé par le soutien apporté par le pape au syndicat polonais Solidarność à partir de l’été 1980 qui porte la subversion au cœur du dispositif géopolitique de l’Union soviétique en Europe. La logistique dont a bénéficié Mehmet Ali Ağca, auteur d’une tentative d’assassinat contre le pape, quand il a quitté la Bulgarie (faux passeport, argent, arme) où il avait vécu pendant plusieurs mois alors qu’il était évadé d’une prison turque, permet de soupçonner le KGB d’avoir organisé l’attentat du 13 mai 1981 ; les attendus du juge d’instruction italien mettent en cause un réseau de soutien international. Le président d’une commission parlementaire italienne, dite commission Mitrokhine, le sénateur Paolo Guzzanti, en 2006, met en cause formellement Léonid Brejnev lui-même7. La responsabilité du KGB et donc celle de son chef à l’époque, Iouri Andropov, n’a pas été formellement établie, même si un faisceau d’indices concordants incite à croire en cette responsabilité8.


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-differents-visages-de-poutine-le-kgb_1088115.html

En 1985, la chance sourit à Poutine. 

Il fut préparé à se rendre à l’étranger et reçut un nom de code, Platov, sans doute en souvenir du célèbre chef de guerre cosaque de l’époque napoléonienne. L’apprenti espion s’initia alors à l’allemand - qu’il parle sans accent -, ainsi qu’à plusieurs dialectes. 

Puis il fut finalement affecté à Dresde, au coeur du dispositif d’espionnage soviétique qui travaillait en étroite collaboration avec la police politique d’Allemagne de l’Est, la Stasi. 

S’il se souciait de l’évolution de la situation en Allemagne devenue incontrôlable, il n’était qu’un fonctionnaire subalterne, loin des activités du groupe mythique « le Rayon », chargé d’assurer le déboulonnage des « vieux staliniens » en Allemagne de l’Est. 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_d’assassinat_de_Jean-Paul_II_du_13_mai_1981

Après dix-sept mois d’incarcération et de nombreuses visites des services secrets italiens, Mehmet Ali Ağca a affirmé que Sergueï Antonov (en), un responsable du bureau romain de la compagnie aérienne Balkan Air, lui avait fourni le pistolet avec lequel il a grièvement blessé Jean-Paul II et aurait agi sur ordre des services secrets bulgares. Le 25 novembre 1982, Sergueï Ivanov Antonov, est arrêté et inculpé pour tentative d’assassinat. Cependant, aucune preuve n’est apportée aux accusations contre Antonov, à l’exception du témoignage d’Ağca.

http://www.ifrap.org/europe-et-international/la-mafia-le-kgb-et-poutine

Après la chute du Mur, il rentre en Russie et devient vice-recteur de l’université de Leningrad où il doit surveiller le monde intellectuel. Ensuite, les activités de Poutine ne sont pas très claires. En tout cas, il se livre à des activités commerciales entre 1991 et 1996, devient l’homme de confiance du maire de Saint-Pétersbourg et de plusieurs hommes forts du Kremlin. Il est présenté à Eltsine et, après une campagne électorale douteuse, il se retrouve parachuté au poste de Premier ministre en 1999. Malgré de nombreuses révélations, son ascension reste encore très mystérieuse.

Au début de la campagne électorale, il était à moins de 2 % dans les intentions de vote. Des attentats ensanglantent la Russie, un commando tchétchène proclame au Daghestan une république islamique, les troupes russes chassent les rebelles, d’autres attentats ont lieu en Russie et même à Moscou et voilà Poutine dépassant les 50 % des intentions de vote en seulement deux mois. Thierry Wolton montre très bien comment ces événements tragiques ont été instrumentalisés dans l’unique but de la prise du pouvoir par un homme qui s’est déclaré comme « le sauveur de la nation russe ».


et cette photo-là vous en pense quoi ?
http://static1.purepeople.com/articles/2/12/11/62/@/1130560—vladimir-poutine-rend-visite-au-pape-950x0-3.jpg

franchement, pour un chrétien, vous avez une façon de tendre l’autre joue... exceptionnelle....

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