En 1985, la chance sourit à Poutine.
Il fut préparé à se rendre à l’étranger et reçut un nom de code, Platov, sans doute en souvenir du célèbre chef de guerre cosaque de l’époque napoléonienne. L’apprenti espion s’initia alors à l’allemand - qu’il parle sans accent -, ainsi qu’à plusieurs dialectes.
Puis il fut finalement affecté à Dresde, au coeur du dispositif d’espionnage soviétique qui travaillait en étroite collaboration avec la police politique d’Allemagne de l’Est, la Stasi.
S’il se souciait de l’évolution de la situation en Allemagne devenue incontrôlable, il n’était qu’un fonctionnaire subalterne, loin des activités du groupe mythique « le Rayon », chargé d’assurer le déboulonnage des « vieux staliniens » en Allemagne de l’Est.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tentative_d’assassinat_de_Jean-Paul_II_du_13_mai_1981
Après dix-sept mois d’incarcération et de nombreuses visites des services secrets italiens, Mehmet Ali Ağca a affirmé que Sergueï Antonov (en), un responsable du bureau romain de la compagnie aérienne Balkan Air, lui avait fourni le pistolet avec lequel il a grièvement blessé Jean-Paul II et aurait agi sur ordre des services secrets bulgares. Le 25 novembre 1982, Sergueï Ivanov Antonov, est arrêté et inculpé pour tentative d’assassinat. Cependant, aucune preuve n’est apportée aux accusations contre Antonov, à l’exception du témoignage d’Ağca.
http://www.ifrap.org/europe-et-international/la-mafia-le-kgb-et-poutine
Après la chute du Mur, il rentre en Russie et devient vice-recteur de l’université de Leningrad où il doit surveiller le monde intellectuel. Ensuite, les activités de Poutine ne sont pas très claires. En tout cas, il se livre à des activités commerciales entre 1991 et 1996, devient l’homme de confiance du maire de Saint-Pétersbourg et de plusieurs hommes forts du Kremlin. Il est présenté à Eltsine et, après une campagne électorale douteuse, il se retrouve parachuté au poste de Premier ministre en 1999. Malgré de nombreuses révélations, son ascension reste encore très mystérieuse.
Au début de la campagne électorale, il était à moins de 2 % dans les intentions de vote. Des attentats ensanglantent la Russie, un commando tchétchène proclame au Daghestan une république islamique, les troupes russes chassent les rebelles, d’autres attentats ont lieu en Russie et même à Moscou et voilà Poutine dépassant les 50 % des intentions de vote en seulement deux mois. Thierry Wolton montre très bien comment ces événements tragiques ont été instrumentalisés dans l’unique but de la prise du pouvoir par un homme qui s’est déclaré comme « le sauveur de la nation russe ».
23/06 16:32 - Ben Schott
@Werner Laferier McCarthy est mort, neuneu. Mais rien ne vous empêche de dénoncer un (...)
23/06 16:10 - Werner Laferier
@morice Un opposant à Poutine de façade, qui n’hésite tout de même pas à propager des (...)
21/06 16:09 - Ben Schott
21/06 15:18 - tf1Groupie
21/06 14:48 - Ben Schott
@tf1Groupie « Ses arguments, et les votres sont : « c’est pas moi qui ai commencé » » (...)
21/06 14:18 - tf1Groupie
@Ben Schott Non, Poutine serait un vrai promoteur de la Paix si il avait un peu de mesure dans (...)
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