@jaja
S’il s’agit d’immigration politique, il est évident que la France doit jouer son rôle, les accueillir, leur offrir les moyens de vivre chez nous tant que leur pays les menace.
Pour le reste, les bons vœux pieux sur les changements politiques se heurtent à la réalité. Ces pays mettront des décennies à évoluer, à abattre leur dictateurs, et surtout à changer les conditions économiques... que l’on intervienne ou pas On peut regretter que cela soit aussi long mais c’est un fait. Les sociétés évoluent à un rythme qui n’a rien à voir avec notre temps humain.
Alors on peut faire comme si ces pays n’avaient pas besoin de leurs forces vives, de leurs diplômés, de leur « classe moyenne », ... on peut mettre en place des programmes de choix assez douteux, l’immigration choisie disait l’autre, le pillage des compétences en fait,. Il est évident que l’accueil de tous ces réfugiés appauvrira les pays d’origine et retardera d’autant l’évolution que vous semblez souhaiter.
On peut faire le Sampiero et rester dans les grandes formules creuses, ne pas accepter la moindre discussion autour de l’immigration et traiter de fascistes tous ceux qui essaient de sortir de cette injonction.
Pour ma part, je souhaite que la France ne mette aucune limite à l’accueil des étrangers en danger dans leur pays, favorise leur maintien en France dans des conditions de vie les plus satisfaisantes possibles. Pour ce qui est de l’immigration économique, il n’y a malheureusement qu’une solution, c’est de négocier avec les pays d’origine afin de favoriser les plans à long terme tout en sachant que la limitation de l’accès des migrants économiques vers notre pays est incontournable.
Je sais que mes arguments ne vont pas peser très lourds face au rouleau compresseur de votre dialectique sur les moyens de production et la liberté de circulation, mais bon, je crois que c’est le plus « raisonnable », terme qui fait fuir le révolutionnaire. C’est le contraire des actions pour journaleux que le NPA, le FG et quelques autres en manque de visibilité médiatique ne cessent de mettre en avant dés que quelques malheureux migrants sont délogés.