Tous le monde à compris. Il a, en gros, pour, lui les 20% de français qui sont les bénéficiaires nets de la dépense publique et contre lui le monde du travail et celui de l’exclusion sociale, les deux catégories exploitées par sa clientèle électorale. Hausse de la fiscalité sur le travail, baisse des transferts sociaux aux plus fragiles, maintient du niveau de vie de ses clientèles. Tout est parfaitement clair et quantifiable.
La comparaison entre les fantastiques résultats économiques et sociaux de Sarkozy au cœur de la pire crise économique depuis 1929 et le piteux racket du peuple de gauche sur notre état en période de reprise mondiale, de pétrole économique et d’euro pas cher suffit à anticiper la suite : seuls ceux qui on a crainte de devoir à leur tour participer à l’effort collectif voteront encore Hollande en 2017. Ils ne gagneront que si il parviennent à attiser encore la violence et les divisions dans la société française comme ils le font depuis trois ans. Ce pouvoir aux abois est donc de plus en plus dangereux.