@Fifi Brind_acier
Je parle évidemment de l’espace européen sur lesquels ont pris corps tout de même les deux guerres mondiales.
Avec l’Allemagne, nous avons réussi le miracle de la maturité, d’arrêter ce cycle perpétuel de la revanche. Idem pour l’Angleterre. Bien peu de gens ont conscience de cette nouveauté : Nous n’avons plus cette guerre, qui à chaque génération, faisait disparaître la moitié du pays. La Grèce, à coté, c’est du petit lait. Une querelle de boutiquiers, qui pourtant sont prêts à brûler leur boutique, le quartier, et même la ville, tout à leur fureur.
Ce pays a eu l’idée assez nauséabonde de ressortir cette histoire de dette de guerre, rayée par les traités, prouvant bien là une fois de plus qu’elle se fout de sa signature comme d’une guigne ; sans compter le risque pris à ressortir un cadavre de la tombe. L’exemple même d’un populisme à courte vue, ratissant large, allant des déçus de la gauche à l’extrême droite d’aube dorée, et se gargarisant de thèmes sociaux. Mussolini n’avait rien fait d’autre en son temps, taxé de progressiste, avant la dérive que l’on sait....
.La guerre est évidemment observable depuis l’époque où Hérodote la décrivait. Elle s’inscrit dans un schéma primitif de domination, exercé par n’importe quel satrape, pourvu qu’on lui en laisse l’opportunité ; les pires hommes continuant d’être souvent à la tête de leurs semblables, qu’ils flattent pour arriver au pouvoir.
On ne peut parfois pas l’éviter, afin de contenir ses effets, puis pour pouvoir faire disparaître ses agents pathogènes ; en ce sens la guerre contre DAESH est inévitable.
C’est la logique d’un corps qui attaqué, se défend contre un virus.
L’UE, d’autre part, je pense, est un petit miracle, mais bien peu s’en rendent compte, fascinés par ses détracteurs, comme Le Pen, par exemple, qu’elle gène évidemment, pour exercer leur prédation.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut dire amen à tout ce qu’elle érige, comme tout système technocratique. Mais ne balançons pas le bébé avec l’eau du bain grec.