Qu’est ce qu’il restera encore une fois pour les autres, après cette OPA, pour baptiser les génocides et les horreurs sans nom ?....
Ce sont les technocrates, la BCE nous dites vous, qui auraient « outrepassé » leur mandat !...En tout cas pas les Grecs....Cachez ce mot que je ne saurais voir...On blanchit ici en gros, un vrai lavomatic !...
Nulle par on ne lit pas un seul mot sur une quelconque responsabilité partagée d’un citoyen hellène dans cet affaire. Etaient- ils occupés à garder les moutons,à jouer de la flûte de pan, a faire du fromage pendant que cette affaire se passait dans leur dos, ou encore passant le temps à chatouiller les muses à danser le sirtaki ?
On ne sait pas.... On ne saura rien de tout ça...Pas un mot sur les fraudes qui sont un sport national, bien que non olympique. Pas un mot sur une quelconque complicité et croyance absolue en une Europe qui continuera à fourvoyer, quoi qu’il arrive.....Papaandreou, Karamanlis, les armateurs et le clergé semblent planquer dans une calanque, à l’abri du zéphyr. La Grèce dans cet article semble vide de ces habitants, presque de son histoire !...
Seuls les membres de notre fameuse commission ( qui est -elle, d’où vient elle ? Je l’imagine en toge, inspirée par les dieux ) se tiennent sur la falaise, le défilé des Thermopyles derrière, scrutant l’arrivée de l’ennemi.
Enfin elle a rendu son verdict, après avoir été déjeuné avec les pythies. Maintenant on en sait un peu plus :. « À l’issue de ses premières investigations, la Commission considère que la Grèce a été et est toujours la victime d’une tentative de meurtre froidement préméditée par le trio que sont le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne. »
C’est bien qu’Hercule Poirot est enfin réussi à identifié les coupables (On a les Hercule qu’on mérite)...Enfin, c’est drôle il vous reste une sorte de malaise, l’impression diffuse que ce beau billet qui s’est lavé un peu trop vide les mains, a laissé dans l’ombre pas mal de choses, d’oublis, d’amnésie, de dénis, de bidonnage, de détournement, de malversations, de tricherie .
Bref, qu’on a trouvé le coupable qui arrange, le bouc émissaire.
De quoi remplir de nouveau un tonneau des danaïdes, et sans fournir à Sysiphe la promesse de ne pas devoir encore remonter la pente, avec son coffre fort sur le dos !