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Commentaire de Baltha

sur Loi Claeys-Leonetti : rejet surprise par le Sénat en première lecture


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Baltha 24 juin 2015 13:17
Il y a quelques années, j’étais allé à une conférence sur l’euthanasie animée par des médecins hospitaliers, urgentisres notamment, des infirmières, des psychologues. Tous ceux qui ont pris la parole ont affirmé haut et fort leur refus de l’euthanasie, avec de nombreux arguments : leur expérience de proximité avec les personnes en fin de vie, leur éthique professionnelle, leur connaissance de l’arsenal d’accompagnement humain ou médicamenteux.

Etant infirmier et ayant travailler dans plusieurs EHPAD, notre réflexe a toujours été d’organier avec la direction, le médecin traitant, le médecin coordonnateur de la structure et surtout les proches, une prise en charge par une unité mobile de soins palliatifs, constituée d’un médecin spécialisé en fin de vie, un(e) infirmier(e) et un(e) psychlogue clinicienne.

L’objectif : une fin de vie digne, sans souffrance (physique et mentale), un accompagnement humain une préparation de la famille au travail de deuil, etc.

Je reconnais qu’une telle prise en charge de la personne en fin de vie a toujours représenté une charge de travail pour tous, en y incluant les autres soignants de proximité aux petits soins.

Avec une telle loi, ce sera du temps de gagné et donc de l’argent pour la société.
Moins de pognon à investir dans les soins palliatifs qui sont surchargés car pas assez développés en France.

Un coup de fil à Monsieur SANSON, l’exécuteur des bases œuvres, et hop, il est plus vivant et il n’embête plus personne avec sa fichue maladie ou vieillesse. Sauf lui peut-être qu’on a privé de la liberté d’être sur terre près des siens.


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