Je reviens d’un voyage de deux mois un peu changé, au niveau des évaluations des articles / commentaires, mais ce n’est pas le propos ici.
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J’étais en Extrême-Orient, j’ai pu constaté, de visu, qu’ici on nous bourre le mou et que les choses sont loin d’être simples à Fukushima, mais, de nouveau, ce n’est pas le propos ici, je pense que l’on aura l’occasion d’en reparler.
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Ici, on parle de la Grèce, je viens d’apprendre que M. Tsipras (j’écris M., parce que j’estime que c’est un Monsieur) vient de prendre la décision la plus logique : organiser un référendum, le 5 juillet prochain :
« La question qui sera posée sera de savoir si nous acceptons ou rejetons
la proposition des créanciers. La Grèce, qui a vu
naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie
retentissant ».
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Si le peuple grec accepte la proposition des créanciers, M. Tsipras s’engage formellement à signer ces propositions et à les mettre en œuvre, démocratiquement, même si cela n’est pas son avis. (Il ne va pas, comme certains en France, organiser une assemblée ad hoc à Athènes pour accepter, en s’asseyant sur la volonté populaire, un traité copie conforme d’un traité refusé par le peuple).
Si le peuple refuse, que vont faire les créanciers ?
Ont-ils des colonels dans leur manche ?
Bravo M. Tsipras, la parole est au peuple !