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Commentaire de bakerstreet

sur La crise grecque, les Européens et Camus


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bakerstreet bakerstreet 2 juillet 2015 11:58

....« En pastichant la célèbre formule du philosophe, on pourrait dire que dans le cas de la crise grecque ».... Ce n’est pas du pastiche, c’est de la caricature, de la récupération démagogique. 

Prenez ce mythe de Sisyphe : Moi aussi je veux bien m’en emparer, faire monter une énniène fois à l’Europe la pente pour remonter la dette grecque sur ses épaules, avant qu’elle ne dévale...En encore remplir le tonneau des danaïdes.....
Les mythes grecs, c’est vrai sont très riches, et chacun peut en faire usage à sa façon démagogique, les détourner du sens, les retourner comme des chaussettes...
Bon, il est vrai qu’il est plus facile à monter cette montagne de la dette, par le versant philosophique sud, que par le versant de l’économie, nord, casse gueule, où la vilaine Merkel, coupable de toutes le vilenies, selon certains, et surtout de vous empêcher de prendre le téléphérique du cash, trouvera toujours moyen de vous couper la corde de rappel. 

Restons donc l’invective, le passionnel, le déni, le chantage, le mensonge, la manipulation, pour rester fidèle à des principes qui gouvernent la Grèce, depuis pas mal d’années. Il semble que certains pourtant ne soient plus d’accord !

Aburde, de refuser une nouvelle ligne de coke à un toxico qui vous tanne ?

Camus, là dedans arrive, complètement étranger au problème à mon avis. 
Je ne vais pas lui faire un procès donc. 
C’est absurde, une usurpation d’identité. Qui a fait le coup ? Qui a planté ce énième coup de couteau ? 

« Pas Tsipras en tous cas », disent certains, séduits un jour, séduits toujours. ...

Tsitras voudrait bien survivre, animal politique, tribun, populiste, bien plus costaud que Mersaut, être à l’enterrement de certains assis autour de la table des négociations. ...Tsipras veut du cash, la continuation de la perfusion, ne veut pas de l’Europe, mais exige des euros, et ne plus rembourser. 
Nous ne sommes plus dans la cohérence, mais dans le religieux. 

Tsipras à mon avis, à tout d’un populiste. Le Mussolini national socialiste d’à l’époque de la marche sur Rome, montrant l’ennemi extérieur, dénonçant les puissances de l’argent, en appelant à la fierté du peuple italien, un grand peuple qui a donné des choses essentielles aux autres. 

Quand je dis ça, je sais que je ne me fais pas des copains, sauf chez la moitié des grecs quand même, dont la mine commence à s’allonger, qui pigent bien que la position est intenable, à tous point de vue.. 

Car si j’ai de la compassion pour le peuple, j’en ai aucune pour les démagogues. 

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