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Commentaire de bakerstreet

sur La crise grecque, les Européens et Camus


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bakerstreet bakerstreet 3 juillet 2015 00:03

@rosemar
Les arguments et l’analyse de Quatremer tiennent la route, pour moi c’est ce qui compte, pas sa réputation, son pedigree, l’appartenance ou non à une coterie de bien pensants. Je n’ai pas envie par ailleurs « d’accabler le peuple grec », mais Il faudrait savoir de quoi on parle. Le gouvernement est élu, tout de même. Nous sommes dans des démocraties où il faut se questionner, rendre des comptes. Pour le passé, impossible et pas souhaitable de faire table rase. il est encore là, agissant et conditionnant le présent.Ce qui est valable au niveau d’un homme l’est au niveau d’un pays. Refuser de regarder le passé nous impose de le revivre. 

On ne peut citer le passé mythique qui arrange et faire disparaître la dette, la corruption, ce qui dérange sous le tapis. Imaginez un médecin qui cacherait la vérité à un patient, qui refuserait par pudeur, et par fausse bonté d’âme, de l’épargner. 
La philosophie de combat de Camus ne peut non plus s’arranger de ce genre d’œillères. Il faut avoir le courage de regarder le, ou plutôt les problèmes en face, ne pas être tétanisé par l’émotion de ceux qui instrumentalisent habilement autour, pour cacher leurs manques, leur inaction. 
Même si évidemment on ne peut avoir que de la compassion pour le grec de base, qui donne lui aussi des avis divergents sur le problème, dans cet article intéressant de Rue 89

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