Bon, faudrait pas mettre ensemble les armateurs cachés dans les calangues curieusement épargnés par notre révolutionnaire, comme les gouvernements précédents, et le grec de base, avec sa boite de sardines....La dimension sociale existe belle et bien, mais c’est une erreur de la circonscrite à la Grèce, en occultant la réalité de cette crise, et en cherchant des remèdes qui ne seront que des cautères sur la jambe de bois du patient grec.
Si on doit supprimer la dette de la Grèce, du moins en partie, et je ne vois pas d’autre alternative, il faut se pencher en même temps sur celle des autres pays, qui ne pourront pas supporter de continuer à cracher au bassinet, alors que la Grèce en serait exemptée, et continuera dans la même logique. On ne peut donc se passer de réformes.
Arrêter de faire de la grèce donc un cas particulier.
Les petits pays ne supporteront pas. On peut pronostiquer la fin de l’UE si l’on ne parvient pas à être juste, et mésuré, en traitant l’ensemble. Comment exiger le remboursement des uns alors qu’on aura fait une fleur aux autres,. Ca ne tient pas debout..... Il faudrait un visionnaire d’une grande ampleur, qui ne s’attache pas aux frontières d’un pays, en instrumentalisant le nationalisme, en désignant l’ennemi extérieur, mais en prenant en compte les frontières de l’Europe.
Mettre un terme aux pavillons de complaisance, un secteur clé de l’économie grecque, occulté par l’impôt serait sans doute la boite de pandore, susceptible de bouger les choses, et de susciter des ralliements. On attend le fou, qui dira la vérité !
Tsipras a fait une belle connerie avec ce référendum, Il a donné une occasion en or offerte à ceux qui veulent sortir la Grèce de l’UE de parvenir à leur fin, en cas du non, qui sera interprété aux forceps ainsi, qu’on le veule ou non.