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Commentaire de rosemar

sur La crise grecque, les Européens et Camus


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rosemar rosemar 3 juillet 2015 08:17

@bakerstreet

Autre extrait du journal La tribune : « Enfin, la dernière leçon est économique. Les Grecs disent ce soir à l’Europe qu’il n’existe pas qu’une seule politique économique possible. Ils ont témoigné de l’absurdité de la politique menée depuis 2010 : contracter de la dette pour rembourser de la dette ; abaisser le niveau de vie pour améliorer une compétitivité fictive dans un pays qui n’a pas les structures pour exporter ; couper aveuglément dans les dépenses publiques pour atteindre des objectifs budgétaires inféconds pour l’économie. Dans le cas grec, les instances de l’UE ont défendu les vieux pouvoirs qui avaient été à l’origine des problèmes du pays, elles se sont appuyés sur eux pour mener un « assainissement » qui ne s’est jamais attaqué à la structure oligarchique de la société hellénique, mais l’a même renforcé. Les Grecs demandent donc, par le vote de ce dimanche, une politique qui assume cet échec et réparent en partie ses effets : un plan de lutte contre la pauvreté, un démantèlement de l’oligarchie, des investissements européens et une restructuration de la dette. Il ne s’agit pas d’un nouveau caprice de « mauvais élève » comme la presse allemande aura tôt fait dès lundi de le fustiger. Non, car les Grecs ont été fort bons élèves et ils ont montré aux générations futures l’absurdité de cette politique. Ce que les Grecs exigent ce soir, c’est que l’Europe répare ce qu’elle a brisé. Et prenne sa part du coup de la réparation.



 »http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150125trib38639e184/la-lecon-de-responsabilite-des-grecs-a-l-europe.html

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