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Commentaire de bakerstreet

sur La crise grecque, les Européens et Camus


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bakerstreet bakerstreet 3 juillet 2015 12:18

@La Voix De Ton Maître

Le ministre de la défense, est un ancien « d’aube dorée »....
Voilà un des hommes cachés par les tentures, et qui guide les fils du dialogue. Il ne faut pas aller chercher plus loin les raisons du refus de Tsipras de toucher à l’armée...Secteur disproportionné, quand on sait encore qu’en 2012, la Grèce était la quatrième importateur d’armes aux mondes....Pour un pays de 11 millions d’habitants, faisant partie de L’OTAN.....
« Contribuable au cœur brisé... »Je ne pense pas trop que vous lisez , ou alors vous me comprenez mal : Je pense qu’il faut faire une croix sur la dette, mais que ça n’a de sens que si l’on fait pour la majeure partie des pays endettés, car sinon on les autres pays n’accepteront pas le deal, et on peut les comprendre, quand leur économie n’est pas plus reluisante que celle de la Grèce....Et ce sera tout autant la fin de l’europe...
-Tsipras pour une raison ou une autre, n’a fait, ou n’a pas pu rien faire contre la corruption...Ca ne sert donc à rien de mettre de l’essence dans un réservoir percé ( je caricature). 

Le cas de la Grèce est inédit, on le sait, en raison du caractère particulier de son économie, quasiment clientéliste et mafieuse, d’un autre age, qui fonctionnait en circuit fermé, mais qui s’avère catastrophique dans ses effets européens, qui lui reviennent ensuite comme un boomerang. 

Les 400 ans d’occupation ottomane,que vous citez, sont toujours dans les comportements et les esprits, et conditionnent la perceptions des choses( thèmes du nationalisme, de la dignité, de la corruption tolérée, car ressenti comme une résistance) Le tort de l’UE a été de ne pas comprendre que l’économie stricte avait ses limites, et que rien n’était vraiment limpide ( l’utilisation de ce mot pour évoquer l’histoire de la grèce, est assez humoristique)....

Je pense que la sortie de la Grèce serait le pire, mais que son maintien sans changer radicalement les choses le serait tout autant...
.Ce référendum est une anerie, le oui ne changera rien, le non donne une arme à ceux qui veulent la sortir....
Tsipras n’a pas vu juste, tout en postures, pensant à sauver sa peau. Ce qu’il faudrait montrer à l’Europe, c’est que la Grèce a les moyens des s’en sortir,( hors la dette, mais en repartant ensuite sur des bases nouvelles) pourvu qu’elle ne soit pas elle même victime du libéralisme sauvage : On le sait le montant des avoirs grecs est supérieur au montant de la dette, délocalisé en suisse, au Luxembourg, dans la patrie de monsieur Junker.....

Tous deux semblent d’accord pour ne pas envisager le problème sous cet angle, une chose qui les rassemble au moins...Une omerta tacite

Les armateurs tiennent Tsipras par les couilles eux aussi (il ne se débat pas trop.....) : Ils ne paient pas d’impôts sur les bénéfices, mais menacent de se délocaliser ailleurs si on leur chercher des poux.
 Il faut donc désigner ce problème récurent, non pas seulement aux grecs, car la bas il est vraiment caricatural, mais au reste de l’Europe..
.Au lieu de faire réchauffer des plats douteux, comme celui de la dette allemande, thème odieux, qui botte en touche, tout en flattant le nationalisme et la bêtise....

 Rêvons d’une sorte de « Bretton woods », qui remettrait les choses à plat, qui donnerait à l’Europe des directives morales, et pas seulement financières. Ce qui serait bien plus révolutionnaire que le programme de tsipras, lacrymal, qui propose la résistance aux méchants, en bougeant le moins possible les intérêts de chacun. 

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