@rosemar
« Les Grecs disent ce soir à l’Europe qu’il n’existe pas qu’une seule politique économique possible »
Mais enfin, Rosemar, vous savez bien que c’est 50-50, et que dans les oui et les non, certains vont changer de camp...Je ne les blâme pas, je les plains....Beaucoup sont furieux. On les comprend, Tsipras s’est défaussé pour rester en accord avec une image acceptable de sa personne, en leur mettant cette patate chaude dans la main....La seule question qu’il aurait du leur poser est celle ci : « Voulez vous faire partie de l’europe »...On sait que le oui l’aurait emporté à coup sûr. Ce qui aurait été une arme pour le pouvoir..Mais là, si le non l’emporte, la perception du message est fatale...C’est un choix digne d’un sphinx névrosé...
Vous parlez de l’Europe comme un pays colonial, ayant toujours téléguidé le choix des grecs. C’est une façon orientée de voir, la grèce est une démocratie. Les grecs votent, ont d’ailleurs élu un homme qui ne plait pas à Bruxelles. La preuves qu’ils peuvent imposer des hommes et des changements quand ils veulent. Sauf que l’élection de tsipras s’est faite sur un mensonge. Il a prétendu décrocher la lune alors qu’il n’avait même pas d’escabeau. Nettoyer les écuries d’Augias, voilà la première chose à faire dans ce pays.
Je suis loin de défendre un camp sur un autre, et je suis très critique sur Bruxelles, un truc d’oligarche n’ayant aucun dessin politique, déconnecté du réel ; c’est pas pour autant que je pense que les grecs sont des oies blanches non plus. C’est la plus vieille histoire du monde encore qui se joue. Chacun autiste, sûr d’être dans son droit, sûr que l’autre va lâcher prise. C’est comme ça que la guerre de 14, qui n’aurait jamais du avoir lieu, a commencé