@Garance
"Tous les Pays du monde ou les socialos ont été au pouvoir se sont retrouvés en faillite »
Vous commettez une erreur de méthodologie : vous utilisez le terme « socialistes » sans faire la moindre distinction entre Olof Palme et DSK. Argumentation intenable.
En fait vous re-inventez un film qui vous va bien à partir de photos actuelles uniquement, en partant de ce que sont les « socialistes » actuels, des défenseurs vautrés devant la finance mondiale. Ca n’a pas été le cas dans le passé, bien au contraire.
Je vous fais le résumé du film original, qui vous a apparemment échappé : actuellement les pays qui s’en sortent le mieux en Europe, après avoir été ceux qui ont le plus progressé socialement et économiquement, sont précisément ceux qui ont instauré la social-démocratie pendant des décennies après la guerre, ( Europe du Nord).
Ceux qui sont en train de crever sont ceux qui ont instauré la dictature pendant les même décennies : Grèce/régime des colonels, Espagne/ Franco, Portugal/Salazar. Et pendant la période précédente : Italie/Mussolini et dans une moindre mesure, France/Pétain. Seule l’Allemagne/Hitler s’en est sorti, justement en optant pour la social démocratie… et aussi en partie grâce à la Grèce qui a alors eu la bonté d’effacer la dette de l’Allemagne vis-à-vis d’elle (dédommagements de destructions de guerre = l’équivalent de 80 miliards d’euros actuels tout de même) afin de laisser l’Allemagne souffler et se reconstruire.
Je n’ai pas notion que l’Allemagne de Merkel envisage en retour d’effacer la dette grecque pour permettre à ce pays de s’en sortir. J’ai même souvenir que sa chancelière rêvait par un temps de se sercvir au passage en « anschlussant » des îles grecques, sans Panzer, certes, mais en la achetant au gouvernement grec ayant mis le pays en faillite pour gaver les banques. Ce que la Troïka, Merkel en tête, continue de vouloir imposer à un peuple spolié par la finance mondiale chérie de Madame la Chancelière.
Alors ne nous trompant pas d’ennemi. Lles belligérants sont les suivants : la finance mondiale qui a déclaré la guerre aux peuples. Et la Grèce fait un excellent laboratoire, présentant de surcroît une certaine symbolique : la dictature européenne sans contre-pouvoir se régale à l’idée de terrasser pour l’exemple le berceau de la démocratie européenne, le peuple ayant par ailleurs eu l’affront, pour la première fois de son histoire, de tenter de s’en sortir en empruntant la voie sociale-démocrate.
Continuez à tourner le dos aux « socialistes » actuels, c’est très sain. Les Grecs ont eu la sagesse de le faire en atomisant le PASOK, le frère jumeau de notre Parti Solférinien. Au lieu de vous en prendre au choix de tout un peuple étranglé debout par ceux qui sont et seront de plus en plus nos ennemis dans cette guerre qui n’avoue pas son nom, prenez-vous en plutôt aux « socialistes » grecs et leurs clones français, qui sont dans le camp de nos ennemis.