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Commentaire de chems eddine Chitour

sur 1962- 2015 : Avons-nous un plan B pour sauver l'Algérie ?


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chems eddine Chitour 7 juillet 2015 20:14

u A Mohamed Takadoum alias Bouliq.


Je suis d’accord sur l’essentiel de vos remarques ; Certes le système éducatif algérien se cherche après s’être vu offert un cadeau de la France qu’il ne pouvait pas refuser à savoir le canular du LMD Les compétences existent Le problème est dans le fait que nous sommes à la fin d’un cycle qui n’"en finit pas de finir mais qui est toujours là. Mais ce sont nos problèmes 

Les réactions de certains auteurs outre le fait qu’elles ne les honore pas sont d’une façon générale condescendantes, ils n’arrivent pas à croire à comprendre qu’il n’y a pas de race supérieure, que le magister dixit n’a plus cours. qu’ils doivent prouver par eux mêmes ce qu’ils valent maintenant qu’ils ne peuvent plus voler et terroriser indûment les peuples faibles.
Bref ils no’ont même pas la reconnaissance du travail gigantesque qu’a fait l’Algérie sans être dans la francophonie : enseigner en français à 11 millions d’élèves de l’Ecole au supérieur .

 Pour rappel à l’indépendance il y avait 9 millions d’Algériens malgré le génocide d’un million d’entre eux . Sur ces 9 millions à peine 10 % parlaient français et il y avait à peine 500 cadres qui ont pu malgré un déni drastique être acculturés et obtenir des diplômes. On l’aura compris les filières scientifiques et technologiques étaient interdites aux Algériens. Il y avait à l’indépendance 6 ingénieurs et l’ un deux a été assassiné par l’OAS

Je termine en disant aux donneurs de leçons embusqués courageusement derrière leurs écrans et dont la valeur ajoutée à titre personnelle est à questionner : Un peu d’humilité que diable ! Je n’écrit pas pour les chauvins, les nostalgériques, j’écris à l’intention des internautes qui jugent objectivement les faits pour avancer le débat
Je termine en disant que je ne suis pas quelque part planqué en Europe, je suis chez moi 

Je termine en vous saluant Si Mohamed pour vos propos et je vous invite à méditer ce que serait un Maghreb de 100 millions d’âmes avec une jeunesse exubérante une communauté de destin de langue de culture de proximité et même de religion ; Je vous pose la question comment faire si on veut compter à l’échelle de l’Afrique de la Méditerranée ?

Bien à vous

Pr.C.E. Chitour
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