@Mac Naab
Heu... Comment dire...
La construction d’une société ne se fait pas avec pour objectif la médiocrité.
« Tendre » c’est aller vers, mais je crois que vous vous méprenez volontairement sur mes mots.
Je « ne pense pas que », je suis certain que la DDHC, le préambule de la constitution de 46 et celui de la constitution de 58 sont autant de tentatives républicaines d’amener la France vers un idéal.
Pas une utopie, un modèle.
Une société respectueuse, vertueuse et oui, disons-le, morale.
Vous m’offrez quoi, en regard ?
« le choix aux individus ».
Le choix de quoi, de crever de faim ou de se vendre morceau par morceau ?
Celui de louer, non pas sa force de travail, mais un ventre pour subsister ?
Effectivement, on est loin de l’utopie !!!
Mon choix proposé aux individus, c’est celui de construire une société dans laquelle votre choix cornélien ne serait pas de choisir entre louer son ventre ou son corps pour ne pas crever de faim.
Avouez qu’il est un tout petit peu plus respectueux des principes qui nous gouvernent que le libéralisme forcené auquel vous nous exposez !
Vous dites encore que la marchandisation ne supprime pas le libre arbitre et que chacun est libre d’acheter ou non.
Certes, mais à votre avis, qu’est-ce qui nous place devant ce choix d’acheter ou non ?
Le fait qu’un produit soit dans le commerce ou non.
C’est donc bien la marchandisation qui oblige à un choix.
Mettez les enfants sur le marché, vous trouverez acquéreur et c’est ce qu’il se passe avec la GPA.
Enfin, vous me dites que la DDHC ne va pas à l’encontre de la GPA.
Relisez-la, elle n’interdit pas non plus l’esclavage.
Notez encore qu’elle n’est pas la seule déclaration des droits de l’homme, mais aussi celle des citoyens, notion qui implique la participation à la vie de la nation, ou encore l’ensemble des devoirs, corollaires des droits.
Non, la DDHC n’interdit pas la GPA.
Elle consacre la liberté, la dignité de tous.
Et là, vous proposez l’indignité et une forme d’esclavage déguisé en modernité, en progrès.
Votre liberté de choix est une aliénation dont vous ne sortirez jamais.