@TicTac
« La construction d’une société ne se fait pas avec pour objectif la médiocrité.« Tendre » c’est aller vers, mais je crois que vous vous méprenez volontairement sur mes mots. »
Je ne méprend pas sur le sens de « tendre ». Je vois maintenant que j’aurai due insister plus sur mon propos. Ce n’est pas l’objectif qui est critiquable mais c’est l’imposition de ce canon qui l’ai. Votre utopie n’est pas forcément celle des autres. De ce fait pour tendre à cette utopie il vous faudra employer la force (à travers la législation et la police) pour que cette vérité devienne réalité.
« Vous m’offrez quoi, en regard ?« le choix aux individus ».Le choix de quoi, de crever de faim ou de se vendre morceau par morceau ?Celui de louer, non pas sa force de travail, mais un ventre pour subsister ?Effectivement, on est loin de l’utopie !!! »
C’est une caricature de mon propos que vous faites. Laissez moi donc caricaturer le votre
Que m’offrez vous ? « l’absence de choix » Le choix entre crever de faim et crever de faim parce que tout autre action m’est interdite.
Concernant la DDHC, regardons donc ce qu’elle dit.
Art. 2. Le but de toute association politique est la
conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces
droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à
l’oppression.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui
ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque
homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la
Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être
déterminées que par la Loi.
A la lecture de ces deux articles on comprend facilement que le gouvernement n’a pas à restreindre les libertés. (sauf si celle-ci en impact d’autre)
Concernant la dignité et la DDHC je dirai que la dignité est subjective, la DDHC ne s’interesse (à raison) qu’à des valeurs objectives. Exit donc la « morale » ou autre chose.
La DDHC par contre condamne l’esclavage : Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et
égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que
sur l’utilité commune.
"Mon choix proposé aux individus, c’est celui de construire une société
dans laquelle votre choix cornélien ne serait pas de choisir entre louer
son ventre ou son corps pour ne pas crever de faim.«
Vous réfléchissez comme si plus personne ne crève de faim, les gens doivent faire des choix cornélien tout le temps, restreindre leurs choix à l’option »morale", ne les aident pas.