@Qaspard Delanuit
"Plus généralement, le fait de montrer une photo du Dalai
Lama avec tel ou tel homme politique plus ou moins connard ou pourri
montre qu’on ne comprend pas du tout l’esprit de la forme du bouddhisme
incarnée par le Dalai Lama.«
Ou bien ... justement si, on comprend tout à fait cette forme très particulière du bouddhisme qui n’a plus rien à voir avec les préceptes de Siddhartha Gautama.
D’un côté le Dali-Lama condamne (à juste titre) les exactions chinoises au Tibet, de l’autre côté il ne condamne pas les guerres illégales de Busch Jr. en Irak et ses centaines de milliers de morts.
Non seulement il ne les condamne pas, mais en plus il les justifie, car l´usage de la force (qu’il appelle »contre-mesures« ) est nécessaire contre le »terrorisme qui « est la plus grande violence possible ». La violence justifié par la violence, donc. Exemples d’interviews :
“The countermeasures for such things [terrorism] are not easy. We need two levels. One level—the immediate—various governments are taking, including some violent methods, right or wrong. “
“But in the field of international relations, the democratic principle is not there. Still relying on show of force. But at the same time you can’t blame America.”
’’I feel only history will tell. Terrorism is the worst kind of violence, so we have to check it, we have to take countermeasures.’’
Donc il ne s’agit pas même de compassion (sélective) envers les puissants de ce monde, mais de compréhension envers l’usage de la violence.
Effectivement c’est une forme très très particulière du bouddhisme.
Si vous me présentez des condamnations claires et nettes, sans ambigüité, du Dalai-Lama sur la politique irakienne de Busch Jr (de même qu’il a condamné la Chine ou récemment l’IS), je suis tout à fait prêt à réviser mon jugement.