Bonjour l’auteur et merci pour l’article...
« Tsipras a réussi à créer une cohésion nationale autour de son projet pour la survie de son pays. » dites-vous..
Ce qu’il s’est passé en Grèce c’est avant tout un clivage formidable de la société entre la droite, le parti socialiste et la Confédération des syndicats du secteur privé tous unis pour accepter le plan de la Troïka et d’autre part un rejet massif de ce plan par les travailleurs et les quartiers populaires...
Comme le dit Antonis Ntavanellos (membre de DEA et de la direction de Syriza) :
« Il faut d’abord revenir sur la bataille du référendum : une confrontation entre les classes. Du côté du Oui, d’abord la bourgeoisie, ensuite les classes moyennes supérieures qui ont encore de l’argent dans les banques. Du côté du Non, les travailleurs, les pauvres, ceux qui ont perdu leur emploi. Dans la coalition du Oui, il y avait tous ceux qui ont dirigé la Grèce depuis des décennies : les grands capitalistes, les ex-Premiers ministres, l’ex-roi de Grèce, la droite, le Pasok, ainsi que les sociaux-libéraux de To Potami. »
Le
centre politique du Non a été Syriza. Mais un nouveau cadre politique
commence à se dégager. Le sectarisme a été surmonté, et Antarsya a non
seulement pris position clairement pour le Non, mais a fait campagne
dans la rue, dans les quartiers, dans les régions. De nouvelles
relations sont en train de se créer entre la gauche de Syriza et
Antarsya. C’est une bonne nouvelle, et pas seulement pour nous, DEA, et
avec la Plateforme de gauche nous allons réfléchir aux moyens de
consolider cette unité. »
« L’Union nationale » symbolisée par la réunion de Tsipras avec la droite et le Pasok (donc avec les partisans du oui) dès le lundi 6 juillet ne peut qu’apparaître que comme le début de la négation du résultat du Référendum.
Comme le dit Antonis Ntavanellos :
« Personne au sein de la Plateforme de gauche de Syriza ne soutient le document sorti de cette réunion de présidents des partis avec le président de la République grecque. Dans la situation actuelle, il ne suffit pas d’expliquer, il faut militer contre cette ligne politique car ce serait comme si le référendum n’avait pas eu lieu. »
La base sociale de Syriza et de la gauche radicale doivent se préparer à résister à tout nouveau plan d’austérité qui reviendrait par la bande annulant de fait la décision populaire anti-austérité largement prise lors du Référendum...
Antonis Ntavanellos poursuit :
« Il commence à y avoir de larges discussions sur la nécessité de changer les dirigeants de la Banque centrale de Grèce et sur la nationalisation des banques. Il faudrait aller très vite vers un contrôle des mouvements de capitaux et des mesures de protection de la population. ... »
Donc parler d’Union nationale en Grèce est
dangereux. C’est oublier que les travailleurs grecs et les couches
populaires font face à la fois à la Troïka (UE, FMI, BCE) mais aussi à
l’oligarchie capitaliste grecque, défendue aussi bien par la droite que
par le Pasok ...
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