Autour de Sisteron et de son abattoir, s’est en effet structuré une filière importante basée sur :
- L’IGP « Agneau de Sisteron »
- Le Label rouge « Agneau de Sisteron »
(les deux étant liés)
Les circuits courts se développent, mais non pas droit au label rouge, ce que les clients acceptent sans problème.
La productivité est modérée en races rustiques et systèmes extensifs, de même le poids carcasse est moindre qu’en système intensif, comme vous le faites si bien remarquer pour stigmatiser les éleveurs qui ont choisit de ne pas faire d’élevage industriel, ce qui est un sacré aveu de ce qui doit justifier l’arrivée des loups dans des régions ou les éleveurs ont choisit la qualité au dépends du rendement. Un sacré coup de pouce de votre part aux industriels et à la main mise sur les territoires conservés par ces pratiques bienveillantes pour les consommateur autant que pour la biodiversité
: réduire à 35 000 une activité qui abat plus de 400 000 agneaux (sans dire que le label ne concerne qu’une petite minorité des agneaux régionaux, et que l’IGP ne peut reconnaître que les agneau labellisés) est le comble de la mauvaise foi.
Ah, J’oubliais : la part régionale du loup, si on tiens compte des animaux disparus, s’élève à environ 10 000 ovins.