Bonjour,
Tsipras est aussi marxiste que Pierre Laurent est communiste...
l’Europe sociale, changer l’Europe [qui n’est pas l’europe mais un système dominant] c’est une vaste fumisterie qui permet à quelques fonctionnaires de la politique d’excuser leur inertie dans le confort d’un Parlement européen qui rapporte gros sans aucune responsabilité.
Mais il a eu le mérite de consulter et donc de mobiliser les grecs.
Parce que sur le fond c’est bien la lutte d’un peuple contre le capitalisme néo libéral dans une phase ultime d’exploitation totale par la monnaie...
Un marxiste ne peut qu’être révolutionnaire. Mais alors que l’idée de rendre commun, à tous, les biens essentiels à la survie de l’humanité : l’énergie, les transports, les communications, la santé, mais aussi la culture et la recherche et surtout la monnaie, est plus que jamais d’actualité, le mot « nationalisation » fait peur à tous ces gens de la gauche de la gauche, de la gauche alternative, de la gauche radicale...
Mais j’ai écrit précisément un article sur le fond du problème grec dont les acteurs sont dépassés... parce que cette question grecque, qui n’est pas vraiment différente de la question de la France, de l’Espagne, de l’italie ..... n’est que l’expression de la faillite du néo libéralisme, d’un système au bout du rouleau dont la survie est artificielle....
Comme ce système dominant utilise majoritairement la monnaie comme moyen d’exploitation et de domination, le premier geste pour commencer à en sortir est de quitter l’Euro et de contrôler l’émission monétaire avec une banque publique, de même pour les mouvements de capitaux et les échanges commerciaux..
Mais je comprends, parce que le risque en Grèce est la guerre civile, qu’un dirigeant puisse avoir peur de prendre cette voie [les menaces des USA ont du être explicites et compensée par une nouvelle souplesse du FMI]