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Commentaire de Ariane Walter

sur L'herpès de Tsipras


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Ariane Walter Ariane Walter 12 juillet 2015 06:21

@wesson


mais je pense que ceux qui dirigent à gauche sont vraiment cons. Ils sont dans une posture insoutenable qui consiste à être rebelle tout en étant soumis. Avec de grands airs, de grands mots « résistance ! » Tu parles... Ils ont la tête gonflée avec leur « entrisme ». C’était le grand débat au FDG au moment des municipales. Tous les cocos et tous les lieutenants de mélenchon voulaient « entrer », en s’alliant avec le diable si nécessaire, on s’en fout. je revois Danielle Simonnet, fille certes active et engagée, se dépêcher de dire à Hidalgo, dès les premières minutes de leur émission commune, qu’elle lui passerait ses voix. Ce qui ne s’est pas fait car il y a eu de sombres mic-mac dans un placard !
Leur grand argument , c’est qu’on n’arrive à rien en politique si on est « pur ». Hé bien on voit que si on est « impur », ce n’est pas mieux.
Je pense ensuite que la gestion d’un pays demande bcp de travail et que ts ces politiques qui vont de réunions en voyages et en interviews vivent dans un tourbillon qui empêche tout travail sérieux. Un gouvernement, ce devrait être un monastère. 
Que de temps perdu avec ces rencontres qui pourraient se régler en deux mots et d’autant plus qu’elles ne règlent rien !!!

Pour la suite de l’affaire grecque, Tsipras a avancé tout droit jusqu’au pied du mur et maintenant il faut qu’il le saute ou il restera sur le carreau, lui et toute la gauche de progrès...
S’il ne fait pas un grand geste, s’il ne tire pas les conclusions de l’épouvantable humiliation qu’a reçu son pays hier, c’est que c’est un dogmatique qui n’a pas d’intelligence, l’intelligence étant une faculté d’adaptation.
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